Mon maître d’école : un film à ne manquer sous aucun prétexte

 

Mon maître d’école : Jean-Michel Burel, instituteur et maire de Saint Just et Vacquières, acteur vedette dans son propre rôle, un film à ne manquer sous aucun prétexte. Si Emilie Thérond n’avait pas décidé d’amener ses deux filles visiter le village où elle a grandi, nous n’aurions jamais pu découvrir ce fabuleux personnage qui crève l’écran durant les 100 mn que dure la projection.

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Bien sur, il y a les enfants, extraordinaires eux-aussi. Bien sur il y a ce village, cette campagne qu’on découvre grace à quelques vues  aériennes, mais si tout cela a existé et revit sous nos yeux par la magie du cinéma, c’est bien grace à Jean-Michel Burel, le maire-instituteur de Saint Just de Vacquières. On comprend mieux aussi pourquoi les producteurs, François-Xavier Demaison en tête, et les studios Disney ont craqué pour cette histoire hors du commun.

“Mon maître d’école”, c’est d’abord, suite à son retour au village, la volonté d’Émilie Thérond de graver cette histoire avant le départ en retraite de celui qu’elle continue à appeler Monsieur Burel. On ne la remerciera jamais assez d’avoir mené ce projet à son terme : 10 mois de tournage, 150 heures de rushes, et au final, en 1h22mn, le portrait d’un homme, passionné par son métier, d’une simplicité désarmante, d’un humour extraordinaire, le portrait d’un homme engagé dans son métier, dans la vie de sa commune dont il est devenu le maire.

Emilie Thérond a parfaitement su capter tout cela en redevenant l’élève qu’elle fut et qui a conservé ses cahiers et ses bulletins scolaires. Tout est simple comme bonjour : le calcul, l’orthographe, l’histoire ou la vie de groupe.

 

Dans la grande salle archi-comble du CinéPlanet d’Alès qui accueillait le film en avant-première, on aurait entendu une mouche voler tant l’émotion était forte, à l’image de celle qui étreint Jean-Michel Burel pour son dernier jour de classe lorsque les enfants sont partis et qu’il se retrouve seul dans l’école.

Difficile d’avoir un débat après la projection mais difficile aussi de s’arracher à son fauteuil pour quitter la salle. Et pourtant comme le dit Monsieur Burel à la fin du film : “Bon on va y aller.”

Le lendemain, on a envie de partager tout cela avec les autres, ceux qui ont vu le film et ceux qui ne l’ont pas vu. A ceux-la, le message est simple : “Allez le voir ! Allez partager cette leçon de vie et d’humanité aussi chatoyante et chaleureuse que l’instituteur qui les dispense.”

Commentaires

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  1. Alès ? C’est pas la porte à côté, même pour “un film à ne manquer sous aucun prétexte” !
    Surtout que c’est une ville qui a très mauvaise reputation : ses abattoirs sont le théâtre d’actes abominables !
    Ce serait plus facile si le film était projeté chez nous !

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