Avec L’APAC Orléans, le beau ciné club crève l’écran

 

Pour cette nouvelle programmation pas moins de dix-huit productions sont à l’affiche. Place, ici,  à des films dits de répertoire et de patrimoine, des films souriants et  qui vont aussi scruter le monde au plus près. Voici , à n’en pas douter,  de l’art et essai,  ouvert et international qui devrait ravir plus d’un.

En ouverture et en clôture,  place à deux films de Preston Sturges, “Les Voyages de Sullivan” (USA 1942) et “Infidèlement vôtre” (1948).

 Entre les deux,  voici, entre autres:  “Une vie simple” , de Ann Hui (Hong-Kong 2011),  chronique douce et tendre de la vie quotidienne sur fond de fable social; “Blue Colar”, de Paul Schrader (USA 1978, description violente de la classe ouvrière américaine et de ses syndicats. Place aussi à “Chronique d’un homicide”,  poignant film de Mauro Bolognini (Italie 1972), film qui n’est sort en France qu’en 2014 ainsi qu’à d’autres films remastérises tel que  “Rude journée pour la reine”, de René Allio (France 1973) avec Simone Signoret.

Outre l’intérêt de voir ou revoir “Cours sans te retourner”,  de Pepe Danquart ( Allemagne 2013),  ou “Avec Dédé”, touchant documentaire pétri d’humanité  de Christian Rouaud (France 2012),  on se régale à l’idée d’assister au quatorzième panorama du cinéma d’animations  contemporain avec, entre autres,  le formidable “Beach Flags”, de Sarah Saidan, née en Iran.

Bref , impossible ce citer tous les titres électriques et vaporeusement rétro ou envoutants de cette heureuse et captivante programmation de Bernard Perreau,  monsieur du septième art qui fut le créateurs des Journées cinématographies d’Orléans et d’une fameuse Biennale du cinéma japonais. Deux manifestations orléanaise non pas oubliées mais malheureusement aujourd’hui défuntes.

Justement, Bernard Perreau, qu’est ce qui fait aujourd’hui un bon film ? Réponse douce à mots feutrés, la tête tournée vers les toiles et les étoiles : ” Je crois qu’un film doit avoir un bon réalisateur et de bons acteurs, mais c’est toujours la direction d’acteurs qui prime”.