Super Sunday, un cirque qui nous vient du froid

Sont fous ces finlandais ! En bermuda et chemises à fleurs, la Race Horse Company venue d’Helsinki, nous entraine dans un spectacle de cirque total où les émotions fortes n’interdisent ni l’humour ni la beauté des tableaux mis en scène.

Nos six gaillards, catogan au vent, se livrent avec leurs corps à la dynamique élastique, à une série de numéros ou plutôt de tableaux tant la musique et l’éclairage magnifient l’ensemble, qui réinvente un cirque rythmé et esthétique pour le plus grand bonheur, pimenté comme il se doit de quelques frayeurs, des spectateurs petits et grands.

Parce que ce jeudi soir, le public de tout les ages venu s’émerveiller n’a pas compté ses frissons et ses applaudissements devant les prouesses des gymnastes qui enchainèrent sans temps mort et sans filet, les exercices au sol jusqu’aux plus vertigineuses acrobaties. Un petit manège, un ours qui s’envoie en l’air, les trampolines, le tape-cul à quatre, la catapulte humaine avec son homme araignée, une étonnante crucifixion, et le final époustouflant de la “roue de la mort” nous offrent un parcours débridé dans un univers du cirque joyeusement anarchique et subtilement maitrisé.

Un cirque qui nous emporte, le plus dur étant comme pour les gymnastes, d’atterrir à la fin de ce spectacle magique…

GP