A l’occasion de la séance plénière tenue le 15 avril, le Conseil régional a rendu hommage à la mémoire de Jean Germain en présence de Nora, la compagne de celui-ci, et de Jean-Edouard, l’un de ses deux fils.
Un hommage très appuyé, mais à la fois solennel et affectueux, de la part du président François Bonneau face aux élus et au personnel de la Région que “la disparition brutale de Jean Germain rassemble, comme nous unit notre tristesse, notre reconnaissance, en pensant à cet ami, à ce serviteur de l’action publique, courageux, exigeant, ambitieux.”
Parmi les qualités de celui qui fut le premier vice-président de l’institution régionale durant plus de dix ans, François Bonneau a souligné l’intelligence et l’intuition. Avant d’insister sur sa capacité à convaincre. Sa posture de Sage “dont témoigne la situation financière de la région” qu’il avait en charge. “Son énergie couronnée par les résultats.” Le président a conclu en évoquant le vide laissé: “tant de passion dans l’engagement d’élu! Tant d’humanité dans les relations aux autres! Tant d’intelligence pour éclairer les choix de l’action publique! Tant de capacité à faire partager une amitié stimulante et attachante! Tant de moments heureux qui s’éloignent se manière aussi brutale, aussi incompréhensible. Sa mort exprime d’une manière absolue et tragique le sens de l’honneur qu’il portait au-delà de tout alors qu’il était confronté à une situation si profondément injuste.”
Michel Jau, préfet de région, s’est associé au cérémonial. “Faute d’avoir eu l’occasion de rencontrer Jean Germain, j’ai le sentiment de le connaître à travers les hommages rendus unanimement. Au nom du service de la République, il a été utile au pays et à sa région”.
Horizon décembre
Préalablement le conseil régional avait débattu du contrat de plan Etat-Région sur lequel nous reviendrons. Son adoptions par l’ensemble de la gauche, avec l’abstention des formations de droite et malgré l’opposition du Front national, n’éclaire pas, s’agissant des partis de gauche, l’attitude qu’ils auront au moment des élections régionales de décembre prochain. L’unanimité présente ne devrait empêcher que chacun chemine sous ses propres couleurs lors du premier tour du scrutin. EELV et le PCF en décideront à l’occasion de congrès nationaux tenus au mois de juin. S’agissant de la région Centre-Val de Loire la question semble déjà tranchée dans la mesure où le PS ne courant pas le risque d’une élimination au premier tour, cette situation incite écologistes et communistes à se compter en vue de négocier leur poids sur la liste finale.
Côté UMP, Hervé Novelli se montrait confiant dans le choix de son clan à le désigner comme tête de liste de préférence à Guillaume Peltier. L’option conditionnera la position de Philippe Vigier (UDI). Il n’accepterait d’emmener une liste d’union de la droite et du centre qu’en étant le leader. Si les instances nationales de chacun de ces courants en décidaient autrement, Philippe Vigier devrait renoncer à figurer sur ladite liste mais ne s’opposerait pas à ce que UMP et UDI fusionnent.
G.B.