Une des dernières forêt vierge, pas tropicale celle-ci, au nord de la Pologne.
 Dans un documentaire plein de poésie consacré à la forêt tropicale, le cinéaste Luc Jacquet et le botaniste Francis Hallé nous convie à une voyage dans les arbres.
Que savons- nous de la forêt, de son développement, de sa vie, de sa poésie secrète ? Dans « Il était une fois la Forêt », distribué par Disney sorti depuis mercredi sur les écrans, le cinéaste Luc Jacquet et le botaniste Francis Hallé nous convie à la découverte de tous ces secrets. Ils auraient pu tourner leur documentaire en forêt dâOrléans ou en Sologne, pourquoi pas ? Non ils ont choisi, sans nous dire laquelle, la forêt tropicale plus majestueuse, plus touffue, plus propice à nous dépayser et à nous faire rêver. Ils la font naître et se développer sous nos yeux. On la suit de la première pousse à lâépanouissement des arbres géants, de la canopée au développement des liens cachés entre les plantes et les animaux.
Un arbre qui tombe
ll nous montre que les arbres, ces géants immobiles, organisent leur vie, leur sauvegarde et leur reproduction et le temps des arbres nâétant pas celui des hommes ces cycles sâécoulent en sept siècles . « Un arbre qui tombe câest une véritable révolution, un arbre en moins câest un puits de lumière qui permet au sous-bois de revivre » dit Luc Jacquet. Depuis des années, il filme la nature, pour émouvoir et émerveiller les spectateurs à travers des histoires uniques et passionnantes. Sa rencontre avec le botaniste Francis Hallé a donné naissance à ce film patrimonial sur les ultimes grandes forêts primaires des tropiques, au confluent de la transmission, de la poésie et de la magie visuelle. “Il était une forêt” offre une plongée exceptionnelle dans ce monde sauvage resté dans son état originel, en parfait équilibre, où chaque organisme – du plus petit au plus grand â connecté à tous les autres, joue un rôle essentiel.
« Jâai voulu montrer un aspect positif et attractif de lâécologie. Tout le monde en a marre des messages culpabilisants » dit le cinéaste de « La Marche de lâEmpereur » et du « Renard et lâEnfant ». Ces deux précédents films étaient bâtis autour dâune histoire. Elle manque dans « Il était une fois la forêt ». Aussi nos chères têtes blonde lâaimeront âils au début puis ils risquent de se lasser et de décrocher.
Françoise Cariès