Ana Carla Maza. Photo 24 Images.
Elle était déjà venue il y a deux ans, mais seule et dans le hall. Vendredi soir, Ana Carla Maza est revenue en quintet dans une salle Barrault archi-pleine. Avec toujours la même énergie, le même enthousiasme. En deux chansons, elle fait se lever la salle. Venant de Cuba, elle sait que la musique est faite pour échanger, pour entrainer les autres à se dandiner, « pour oublier les pannes d’électricité », dit-elle avec un grand sourire. Cet aspect social et relationnel de la musique, elle le pousse à fond en bête de scène aguerrie.
Ses excellents musiciens assurent magistralement la musique. Le combo rythmique est évidemment en béton, le rumbero Luis A Guerra et le batteur catalan Marc Ayza, soutenu par le pianiste Norman Peplow. Un souffleur magnifique, Irving Acao, alterne saxo et flûte.
Ce quintet nous entraine dans un beau voyage sans fin vers les caraïbes, le monde latino, les rumbas et les bossa, les habaneras qui font tanguer des hanches. Le public, souvent debout, n’a pas résisté à l’invitation de Carla de se laisser aller à la fête. Belle ambiance ! Et même si elle en fait beaucoup, Carla a capté la salle pendant plus d’une heure et demie.