Loto de la biodiversité : quels sont les sites de la région Centre-Val de Loire sélectionnés ?

Agnès Pannier-Runacher, nouvelle ministre de la Transition écologique avait préparé le terrain d’annonces jeudi 24 octobre dans le Loiret. Depuis l’Espace Naturel Sensible des Rives de Beaugency, elle a parlé réintroduction du castor, et surtout deuxième édition du Loto de la biodiversité. Quatre jours plus tard, la confirmation de deux projets retenus dans ce cadre en Centre-Val de Loire est officiellement tombée.

Par Émilie Rencien.

Au moment où Agnès Pannier-Runacher était bien loin du Loiret, participant en ce moment à la COP 16 Biodiversité qui se tient à Cali, en Colombie, la visio-conférence hexagonale de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) du lundi 28 octobre aura duré à peine quinze minutes, montre digitale en main. Ce brief presse, animé par Véronique Ménez, conseillère biodiversité de la ministre de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques ; Olivier Thibault, directeur général de l’OFB ; et Vincent Perrotin, directeur RSE du groupe Française Des Jeux (FDJ) ; a succinctement planté le décor susvisé.

Mais mieux vaut des actes plutôt que de grandes messes : du fait d’une première édition 2023 menée avec succès, le deuxième opus du Loto de la biodiversité revient donc cet automne 2024 avec des tickets mis en vente dès ce lundi. Action, réaction… Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas encore cette loterie pas comme les autres, le principe est simple. Lancé l’an dernier, « Mission Nature » consiste donc en un jeu à gratter vendu 3 euros, disponible dans plus de 29 000 points de vente physiques de la FDJ, également sur www.fdj.fr et sur l’application aux mêmes trois lettres. Sur ces 3 euros, 43 centimes sont reversés à l’OFB pour financer des projets concrets et locaux ; ainsi, en 2023, grâce à ce divertissement dont la vocation à la fois ludique et sérieuse est de sensibiliser en s’amusant les consciences des petits comme des grands sur l’environnement qui nous entoure, de donner de l’espoir, de parler de nouvelles positives et non toujours de catastrophes, plus de 7 millions d’euros ont été récoltés, permettant d’apporter un soutien financer à 21 programmes biodivers dans les territoires (par exemple, réhabilitation de l’habitat dans le Var des tortues d’Hermann ravagé par des incendies, ou encore la réintroduction du Gypaète barbu entre les Alpes, le Massif Central et les Pyrénées, etc.). Pour la deuxième édition 2024, ce sont 19 nouvelles idées pour protéger notre bien naturel commun qui seront accompagnées, réparties en 4 catégories (prairie ; zone humide ; océan et littoral ; forêt), grâce à ces fameux coupons à gratter (*).

Chambord et la Brenne dans le « game »

Dimanche 27 octobre, tf1info.fr aura joué la carte de l’indiscrétion en divulguant en exclusivité la liste de ces 19 sites en Normandie, dans les Antilles, en Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur… Tableau confirmé ce lundi en visio Zoom. Nous n’avons évidemment pas manqué de chercher le Centre-Val de Loire dans cette énumération. Et bingo, deux noms familiers y figurent, et bénéficieront par conséquent d’une aide pécuniaire via ce Loto de la biodiversité 2024. À savoir le dossier des mares forestières de Chambord, dans le Loir-et-Cher (un écosystème aquatique interconnecté, riche de plus de 300 existantes sur un Domaine national de 5 500 hectares, avec l’idée de rénover et valoriser cet outil de suivi écologique majeur), ainsi que celui des zones humides en Brenne, dans l’Indre (515 hectares, avec volonté de restaurer roselières et prairies, enclos à nénuphars, etc.).

 
(*) Dans le cadre de l’offre Mission Nature 2024, FDJ a décidé d’innover et d’ajouter, en complément du grattage, un tirage Loto dédié. Ce tirage avec un jackpot de 2 millions d’euros minimum est proposé ce lundi 28 octobre. Pour chaque grille de 2,20 euros jouée, 0,53 euro sera reversé par l’État à l’Office français de la biodiversité.

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