Les artistes Jäde et Mauvaise Bouche ont donné, à tour de rôle ce jeudi 24 octobre, un concert inédit dans la salle culturelle de l’université d’Orléans : le Bouillon. Cet évènement s’inscrit dans la volonté de rendre accessible la culture aux étudiants, les programmations sont gratuites pour ces derniers.
Par Jeanne Beaudoin.
Entre pièces de théâtre, diffusion de films, stand up et concerts, le Bouillon essaye d’être attractif pour les étudiants. Une cinquantaine de personnes étaient présentes jeudi, en grande majorité des étudiants, pour profiter du spectacle. Mauvaise Bouche était la première artiste à entrer sur scène. À mi-chemin entre la pop, le hip-hop et la soul, sa musique s’inspire de son quotidien. Elle chante avec dérision les comportements agaçants de certaines personnes, ce qui l’énerve et ce qui l’émeut. Chacun peut se reconnaitre dans ses paroles, cela rend ses textes accessibles et universels. Ses musiques, dont les plus connus, Dingues et Solo, ont convaincu les danseurs et les danseuses présents au Bouillon.
C’est l’artiste Jäde qui a chanté pour la deuxième partie. Dans ses sons, elle définit son style ainsi : « C’est pas du rap, c’est pas de la pop, c’est pas du R&B, c’est du Jäde », c’est de la “trappy cute”, de la trappe mignonne. Accompagnée de Kelly à la guitare et Roseboy666 au synthétiseur, elle offre un show qui se veut organique. Jeudi, Jäde accompagnée de ses musiciens ont fait danser le public ; le jeu de lumière était également sublime. Celle-ci a récemment sorti son premier album, Les Malheurs de Jäde, reprenant avec humour le dessin animé de son enfance, Les Malheurs de Sophie. Elle y chante ses malheurs du quotidien et ses peines de cœur.
Peu de spectateurs présents
Mauvaise Bouche a décrit le public orléanais de cette soirée comme « spécial ». Effectivement, bien que les deux artistes aient proposé un concert de qualité, elles étaient face à un petit public. Avec une capacité de 180 personnes, on peut se demander pourquoi il n’y avait qu’une cinquantaine de personnes alors que ce concert est sur le campus, en plus d’être gratuit pour les étudiants. Est-ce un problème de communication ? Ou cela vient-il du fait que la programmation ne fait pas l’unanimité chez les jeunes ? Le Bouillon, scène culturelle de l’université d’Orléans, va-t-elle réussir à se rendre incontournable ? Ou est-elle destinée à n’accueillir que quelques personnes ?
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“Girls and Boys”, un texte d’une très grande sensibilité au Bouillon.