Marius Stieghorst accompagné de l’équipe administrative de l’OSO, a présenté la saison 2024-2025 de l’orchestre d’Orléans, exemples à l’appui, en expliquant la richesse des œuvres ou des interprètes. Encore une belle programmation originale pour un orchestre centenaire et toujours apprécié de son public fidèle.
De G à D : Marius, chef d’orchestre, Philippe Barbier, président, Benoît Barberon, administrateur. photo AC Chapuis
Par Anne-Cécile Chapuis.
Le président Philippe Barbier ouvre la séance en présentant une saison destinée à innover, surprendre et fidéliser le public comme les mécènes, ces forces vives qui font vivre et pérennisent l’OSO. Le cadre du club de jazz de la rue du Colombier résonne de ces propos et des notes égrenées au piano par Marius Stieghorst qui sait passer d’un style à un autre, créant une atmosphère conviviale et chaleureuse pour l’évocation de la saison à venir.
Une programmation riche en Émotion
« L’Émotion avec un grand O » reste le fil conducteur des programmes de l’OSO. Cette année sera placée sous le signe de la surprise, avec une soigneuse alchimie entre des grandes symphonies ou concertos et les musiques d’ailleurs ou créations. Sans oublier la musique de chambre ou les séquences pédagogiques.
Marius Stieghorst, chef d’orchestre, présente la saison OSO 2024 25. Photo AC Chapuis
Marius Stieghorst, qui dirige la formation depuis 2014, présente les concerts avec toujours la même passion, peu avare d’explications et d’exemples musicaux. « Nous sommes un spectacle vivant, chaque concert est donné deux fois et c’est à chaque fois différent ».
Les cinq grands concerts feront alterner Bruckner (symphonie commentée) Mozart et Haydn (concerto pour basson et symphonie « surprise »), Pandore (une création de Julien Joubert), musiques de jazz (afro cubain et afro brésilien) Schubert et Brahms (symphonie et concerto pour violon).
Et des soirées spéciales complètent la programmation, avec le concert de Noël qui fera la part belle au chœur symphonique (dirigé par Émilie Legroux) et la soirée Saint-Valentin du 14 février qui devient un rendez-vous romantique incontournable.
La palette des interventions de l’OSO
Au-delà des grands concerts au théâtre, l’OSO s’implique dans de nombreux domaines. En premier lieu, l’action auprès des jeunes perdure et s’intensifie. Sous la responsabilité de Sophie Babouri et la direction musicale de Jérôme Genza (qui remplace Léo Margue), une nouvelle session DEMOS redémarre, après le cursus de trois ans, couronné par un concert prestigieux au CO’Met le 21 juin dernier. Notons au passage que sur les 68 enfants ayant suivi assidûment le dispositif, 41 entrent cette année en cursus de formation au conservatoire.
L’OSO reste également ouvert aux scolaires, invités à assister aux répétitions. Un concert leur sera réservé avec « les cygnes sauvages », dirigé et commenté par Thierry Weber.
Et l’expérience d’une garderie musicale sera à nouveau proposée aux jeunes enfants (5 à 10 ans) pendant les concerts.
L’équipe au grand complet : M Stieghorst, Philippe Barbier, Mélina Lesellier, Benoît Barberon. Photo ACC
La rencontre avec l’OSO s’annonce sous les meilleurs auspices, et nous laisserons le mot de la fin à Benoît Barberon, administrateur et cheville ouvrière de l’OSO : « Nous pouvons être fiers de cet orchestre de territoire », une fierté partagée par les Orléanais… et les autres !
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