La dissolution de l’Assemblée nationale a stoppé tous ses travaux. La discussion du projet de loi sur la fin de vie est arrêtée. Ce début de première lecture a démontré que la majorité des députés « Les Républicains » et surtout ceux du « Rassemblement National » s’opposaient farouchement à cette loi. Si demain une coalition des droites extrêmes règne sur le Parlement, elle sera définitivement enterrée.
Que font les responsables des 29 organisations signataires du Pacte progressiste fin de vie qui prétendent militer afin de faire évoluer le cadre légal actuel sur la fin de vie ? Vont-ils dénoncer l’extrême droite qui jamais ne reprendra l’examen du projet de loi si demain elle est au pouvoir ? « Nous regrettons le nouveau report de cette loi de liberté », déplorent-ils doucereusement dans un récent communiqué. « Nous attendons des chefs des partis politiques et des futurs députés qu’ils s’emparent du sujet de l’accompagnement des malades et de la fin de vie pour pouvoir, enfin, faire évoluer la loi française » concluent timidement ce même texte daté du 19 juin 2024 et signé par les porte-paroles du « Pacte progressiste fin de vie », Jonathan Denis, Président ADMD et Matthias Savignac, Président MGEN.
On aurait pu espérer des organisations de la société civile signataires du « Pacte progressif fin de vie » une position plus engagée et tranchée pour défendre leurs convictions…