Syndicalistes et partis de gauche s’étaient donné rendez-vous devant le tribunal d’Orléans pour clamer la défense de l’entreprise de La Chapelle-Saint-Mesmin (45) placée en redressement judiciaire en avril dernier. Le tribunal de Commerce a décidé d’accorder un délai de trois semaines supplémentaires aux quatre candidats repreneurs de Duralex.
« Pour l’instant, aucune des offres n’est complète, sérieuse ou aboutie », a indiqué une source syndicale auprès de l’AFP, estimant que seul le projet de Scop porté par des salariés de l’entreprise permettait, pour l’heure, de « reprendre tous les actifs sociaux et maintenir l’ensemble des 227 emplois » de l’entreprise. Trois autres candidats (deux banques et un fonds d’investissement) se sont fait connaitre, mais d’autres candidats peuvent encore se manifester d’ici le 28 juin, date de clôture des dossiers. L’audience du tribunal est fixée au 17 juillet, elle statuera sur le devenir de cette marque historique de la verrerie française grand public.