Les 8 et 9 juin, l’Escale recyclera le CT1 à Combleux

Dans l’attente de l’écriture définitive du projet de tiers-lieu durable, l’équipe de L’Escale Combleux revient cette année avec son tiers-lieu éphémère #4.

Le CT1 ancien restaurant IBM à Combleux


Elle occupera ainsi et à nouveau ce bâtiment exceptionnel les 8 & 9 juin prochains, avec une programmation riche pour toute la famille valorisant les divers acteurs et activités du territoire.

Au programme des concerts, des expositions, des performances d’artistes, des jeux pour enfants…


Selon la CRESS, la Région Centre-Val de Loire s’est engagée depuis 2018 auprès des tiers-lieux, dispersés sur le territoire régional. Elle suit tout particulièrement ces initiatives qui favorisent le dialogue, la coopération et l’expression citoyenne et permettent aux habitants de la région de s’organiser en communautés de projets pour répondre aux besoins qui s’expriment à l’échelle de chaque bassin de vie.
La région comptait 71 (en 2021) de ces tiers-lieux.

Le CT1, ancien restaurant d’IBM, est au centre d’un territoire situé à l’est de la métropole orléanaise, comprenant les communes de Saint-Jean-de-Braye, Boigny-sur-Bionne, Chécy, Mardié, Bou. Cela représente 35 000 habitants, sans compter les habitants des quartiers d’Orléans les plus proches.

L’année dernière, ce tiers lieu éphémère a reçu 4 000 visiteurs et visiteuses, c’est donc 11% des habitants de ce territoire qui sont venus fêter, échanger, danser, jouer, se restaurer, s’informer.

Copie d’écran du site de L’Escale


On peut en déduire que la demande est forte pour l’existence d’un tel lieu. En effet si les tiers-lieux se multiplient et se consolident en région Centre-Val de Loire, il en manque à l’évidence de ce côté est de la métropole.

Souhaitons que la réalisation de celui-ci, où il y a beaucoup à faire pour le rendre « habitable », se concrétise prochainement.

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Commentaires

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  1. Ce bâtiment porte en fait beaucoup de contre-verses.
    C’est un bâti en 2 parties : le CT1 et le CT2.
    Le CT1 servait aux cuisines, le CT2 était une salle à manger à l’étage, le RDC était des bureaux.
    Il est laissé aux intempéries depuis qu’IBM a quitté les lieux en 2005, cela fait donc bientôt 20 ans qu’il est hors d’eau et de ce fait surement fragilisé.
    Le CT1 est dangereux car un monte-charge a été démonté et le trou subsiste sans qu’il soit protégé efficacement en cas d’affluence importante (les 4000 personnes dont parle l’escale)
    Le CT2 avait été réparé par IBM car des fissures étaient apparues . Elles ont été “réparées, masquées” en 2003 par le coulage d’un revêtement type linoleum. Dans tous les cas elles sont toujours présentes puisqu’elles sont visibles.
    Ce bâtiment n’a pas été construit pour y faire des fêtes mais pour y manger avec un nombre beaucoup plus restreint. Plusieurs personnes ont indiqué avoir quitté la fête l’année dernière, car le bâtiment tremblait au son et au rythme des danseurs.
    Aujourd’hui il ne serait plus possible d’avoir une telle construction, puisqu’il a été bâti avec un remblai sur sa partie ouest et sud afin de le surélever pour avoir la vue sur la Loire. Il est placé à côté de la canche qui a longtemps servi de déchetterie pour la population et la commune de Combleux. Il y a là des anciennes vasières de la Loire puisque ce fleuve a changé sa configuration, son lit avec la construction du bief en 1921.
    Mes propos n’ont que le souci de prudence des organisateurs pour une affluence excessive et du principe de précaution.
    Ph Breton (combleusien qui travaillé 30 ans dans le site)

  2. Ah Monsieur Breton, c’est donc vous qui mettez sur tous les réseaux que vous êtes partis de l’Escale l’année dernière parce que le bâtiment tremblait… alors que personne sur place n’a rien remarqué de tel ou n’en en a fait part aux organisateurs sur le moment. Vous n’êtes pas obligé de discréditer notre association parce que nos événements ne vous plaisent pas.
    Le bâtiment a été vérifié par plusieurs professionnels de la construction dans les dernières années et si le propriétaire avait le moindre doute sur la stabilité il n’autoriserait sûrement pas son utilisation. Ça suffit maintenant, ces colportages et insinuations permanentes !

  3. Merci à Ph. Breton pour ses opinions. En “fin” connaisseur de la firme qui l’a employé, il doit savoir que la construction a été réalisée sérieusement. Il sait aussi que les maires successifs, présents en même temps qu’IBM, puis après l’abandon du site, ont souhaité conserver ce bâtiment.
    Par contre il méconnaît le sérieux des Organisateurs et de l’anticipation dont ils font part dans la prise en compte de la sécurité : barrières, balisages et signalisations, surveillance, le tout précédé du visa de la commission technique.
    Rien ne sert d’avertir, il faut partir à point.

  4. A Ph Breton
    Petites remarques techniques qui corrigent vos propos :
    -le linoleum n’est pas un matériau que l’on coule,
    -un bâtiment en béton de ce type à une masse tellement importante que pour le faire trembler fortement, il faut bien plus qu’une sono et quelques personnes qui danse qui plus est par en parfaite cadence,
    -un bâtiment hors d’eau est un bâtiment bien protégé par définition.
    -même un comptant une personne au m2, la surcharge ne sera jamais atteinte,
    -comme pour chaque événement de cet ampleur, tout est vérifié avant l’ouverture,
    -ce bâtiment d’après guerre n’a certainement pas des fondations coulées sur des remblais, aucun ingénieur n’aurait validé cela. Imaginons même que cela a été le cas, il y a longtemps que le bâtiment en aurait subi les conséquences.
    -enfin ce nouvel usage, heureusement que notre patrimoine bâti est suffisamment bien construit pour accueillir d’autres affectations, imaginez le châteaux de Chambord ne pouvant accueillir ses millions de visiteurs, les bâtiments hospitaliers des carmes ne pouvant devenir l’ESTP ou autre, Saint-Pierre le Puellier ne pouvant à accueillir des expositions, … les exemples ne manquent pas,
    Globalement vos propos me font penser à cette pratique malheureusement répandue maintenant de la fakenews.

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