Le titre de transport unique permettant d’accéder à tous les modes de transport urbains et interurbains enfin sur les rails ? Déjà en place aux Pays-Bas par exemple, ce système du billet unique pourrait débarquer en France, dans le sillage du voisin allemand qui a lancé l’année dernière le sien pour 49 euros par mois. Mieux vaut tard que jamais pour le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires qui vient d’annoncer que la région Centre-Val de Loire fera partie des territoires pilotes pour l’expérimentation du « titre de transport unique national à partir de la fin de l’année 2024 ». Cette solution permettra « de réaliser des trajets de bout-en-bout sur tout le territoire national avec un seul titre de transport. Il s’agit de relier entre eux les systèmes billettiques régionaux et locaux pour simplifier le parcours des usagers », précise le ministère.
Pour cette première phase d’expérimentation, les voyageurs pourront relier Caen – Le Mans – Tours, avec la participation des trois métropoles. « Ces territoires offrent un terrain propice pour tester différents parcours utilisateurs, valider des propositions techniques, améliorer et étendre progressivement le service auprès d’usagers effectuant des déplacements interrégionaux de porte-à-porte », justifie le ministère.
À la Région, on ne cache pas son enthousiasme notamment du côté de Philippe Fournié, vice-président délégué aux mobilités. « L’un des enjeux majeurs pour favoriser l’usage des transports en commun réside dans l’intégration des réseaux et des tarifs au sein d’un dispositif unifié et transparent pour l’usager. Nous nous réjouissons qu’au travers de ce titre unique, nous posions collectivement les bases du transport collectif de demain en nous appuyant sur les innovations technologiques, l’expertise des régions et l’engagement des acteurs locaux en faveur des mobilités durables. »
Le ministère lui vise un (ambitieux ?) déploiement national en 2025 en fonction des retours d’expérience recueillis.