Un festival de récitals d’excellence ouvert au public

Ouverte au public de mélomanes, cette seizième édition du Concours international de piano d’Orléans, a continué d’offrir ce jeudi des récitals de musique pour piano de 1900 à nos jours par des candidats virtuoses animés par la passion et le répertoire. Une fois encore règne dans la salle de l’Institut et dans ses coulisses un souffle de bonheur partagé.

Un évènement musical international ouvert au public. Photo Valérie Thévenot



Par Jean-Dominique Burtin,
Photos : Valérie Thévenot


L’art de savoir tourner la page

Si le concours est l’œuvre des musiciens, on ne saurait manquer de souligner le beau travail qu’effectuent en coulisse d’autres mains pianistiques. Celles de douze bénévoles de l’association, de dix-sept familles d’accueil, de tout un conservatoire qui met à disposition du concours, dans ses salles, quatorze pianos afin que les candidats puissent à leur aise répéter.

Romane Baton, la précieuse tourneuse de pages de partition. Photo Valérie Thévenot


À saluer également le joli travail de Romane Baton, élève de piano et de chant lyrique du conservatoire, universitaire stagiaire d’Orléans Concours International qui est une précieuse tourneuse de pages. Romane Baton : « Nous sommes là, invisibles. Nous nous devons d’être ainsi sur scène, afin que les pianistes n’aient pas à interrompre leur flux musical. Selon les pianistes, les moments de tourne sont différents. Avec chacun nous faisons une répétition, le matin, pour nous permettre d’approcher des partitions folles qui dépassent les limites de l’écriture. Pour certains pianistes, nous sommes une présence, ils nous disent que nous partageons un même stress. Quand on tourne, il importe de sentir la musique, d’adapter surtout notre geste, sur papier ou sur iPad, à l’attitude et au jeu du pianiste. »

Le jury, en tout épanouissement

Les virtuoses Wilhem Latchoumia et Maroussia Gentet, en osmose. Photo Valérie Thévenot


Entre deux passages de candidats, Maroussia Gentet et Wilhem Latchoumia, pianistes lauréats du concours il y a quelques belles années et jurés d’aujourd’hui, nous reçoivent dans la salle Debussy du conservatoire : « Ce concours est un concours où l’on se sent entourés par des personnes qui n’ont de cesse de prendre conscience que le concours est pour nous une épreuve où l’on se doit de donner le meilleur de nous-mêmes. Lorsque l’on reçoit le Grand prix, c’est un chamboulement ; même si l’on est dans l’effervescence d’autres projets, on ne peut que s’interroger sur le lendemain. Pour ce concours exaltant d’aujourd’hui, celui qui nous permet, dans le voyage, de découvrir d’autres cultures et de nous impliquer, sous différentes formes, rencontres, master classes et concerts, nous ne cessons de délibérer depuis Chicago. Pour notre concert de dimanche, à Orléans, nous donnerons notamment “Ma Mère L’Oye”, de Ravel, en piano quatre mains, un bijou sonore, sur lequel nous nous trouvons sur la même longue d’onde que celle de notre regard sur le concours. »

En savoir plus : www.oci.piano.com

Plus d’infos autrement sur Magcentre : Le sublime Orléans Concours International déploie ses ailes et ses claviers

Commentaires

Toutes les réactions sous forme de commentaires sont soumises à validation de la rédaction de Magcentre avant leur publication sur le site. Conformément à l'article 10 du décret du 29 octobre 2009, les internautes peuvent signaler tout contenu illicite à l'adresse redaction@magcentre.fr qui s'engage à mettre en oeuvre les moyens nécessaires à la suppression des dits contenus.

Centre-Val de Loire
  • Aujourd'hui
    8°C
  • dimanche
    • matin 12°C
    • après midi 17°C
Copyright © MagCentre 2012-2024