Depuis le 11 mars, de puissantes et précieuses œuvres du sculpteur Johan Creten, artiste belge qui vit et travaille à Paris, commencent d’être installées avec un enthousiasme à n’en plus finir et un grand savoir-faire en cœur de ville d’Orléans.
Par Jean-Dominique Burtin
Onze pièces de cet artiste, reconnu internationalement, personnalité radieuse et chaleureuse, vont ainsi donner de leur âme, succédant aux œuvres de Markus Lüpertz, en différentes places et espaces verts de la cité. Tout cela durant plus d’un an.
Initiative du musée des Beaux-Arts d’Orléans et de sa directrice, Olivia Voisin, bien entendu en lien avec la ville d’Orléans, cet événement ne se contentera pas d’exister en plein air car une exposition se tiendra au sein du musée afin d’entrer dans l’intimité de l’œuvre de l’artiste. Le vernissage devait avoir lieu vendredi 22 mars.
Ce lundi, au pied de la cathédrale Sainte-Croix, rencontré par l’un de ces hasards qui fait si bien les choses, Johan Creten accepte aimablement de nous conduire vers cette magnifique et forte chauve-souris qui vient d’être installée sur le parvis de la cathédrale Sainte-Croix. L’œuvre y trouve parfaitement sa place. Il s’agit là, en quelque sorte, d’une puissante gargouille de Notre Dame d’Orléans… s’apprêtant à prendre un bel envol qui aurait sans doute plu à Victor Hugo. Des poèmes figurent sur ses ailes dont un texte de Colin Lemoine, « La nuit troglodytique ». Offerte à tous les vents et possédant quelques marches de bronze invitant à la chevaucher sagement et ludiquement pour s’élever dans les songes, cette œuvre monumentale ne pourra que séduire. Tout comme d’autres déjà disposées ce lundi aux abords du musée des Beaux-Arts.
Plus d’infos autrement sur Magcentre: Morts, les arbres deviennent sculptures au pied de la cathédrale de Bourges