Au-delà de l’affaire Onyx, assez banale dans le monde merveilleux du commerce, cela met de nouveau en question le programme Haut de Rue Nationale. Pensé dès 2012 par un
Jean Germain en bout de course, devenu passablement mégalomane avec l’usure du pouvoir et le sentiment de toute puissance typique des politiques qui font trop mumuse avec l’urbanisme, le projet fut récupéré avec gourmandise par la droite de Babary/Bouchet/Coulon en 2014, trop heureuse de s’approprier ce qui devait devenir le fleuron d’un Tours passé au XXIème siècle. Pourtant, 12 ans après que l’idée eut germé, l’échec est patent : la société qui gère les deux hôtels Hilton a été placée en redressement judiciaire, le centre médical Cosem est au point mort, empêtré dans des affaires judiciaires et on a vu arriver une floppée de fast-foods comme Strabucks ou Bchef, alors qu’on nous promettait à l’origine des commerces de standing, dignes de la capitale de la Loire Valley, du clinquant, du prémium quoi. Seule “réussite”, la partie promotion immobilière du programme, au bénéfice d’investisseurs parisiens qui proposent des logements à des prix délicatement indécents.