Max Jacob et Pablo Picasso réunis à Saint-Benoît-sur-Loire dans une biographie fiction

Il y a 80 ans, le 5 mars 1944, Max Jacob, figure littéraire, mourait d’une pneumonie dans le camp de Drancy, deux jours avant sa déportation prévue pour Auschwitz. Quelques jours auparavant, des agents de la Gestapo d’Orléans étaient venus l’arrêter dans le village de Saint-Benoît-sur-Loire, où il habitait depuis 1936. Les circonstances l’avaient contraint à se déclarer en préfecture de Montargis et à porter l’étoile jaune alors que sa conversion à la religion catholique remontait au 18 janvier 1915. Il avait été baptisé et son parrain était Pablo Picasso. Il fréquentait assidûment la basilique de Saint-Benoît. Mais l’antisémitisme ne s’arrête pas à ce genre de détail, aux yeux des mentalités fascistes et nazies de cette époque.

Dans son livre Un chagrin de trop (éditions Diabase), Géraldine Jeffroy relate en une biographie fiction une longue rencontre entre ces deux grandes figures du monde artistique, au soir du 1er janvier 1937, dans ce village de Saint-Benoît-sur-Loire que le poète ne quittera plus, sauf pour son départ forcé.

Rencontre dédicace le samedi 24 février à la librairie du Hérisson (Montargis) de 15h à 17h.

 

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