Ils sont trop forts à la SNCF. Exceptionnellement le train de Paris avait du retard si bien que le rassemblement des défenseurs de la ligne POLT (et des transports ferroviaires en général) s’est tenu sans Martine Irzenski. La comédienne, présidente du comité de défense de la gare d’Argenton était bloquée à Paris par la panne d’une locomotive.
L’exacte démonstration de ce que dénoncent les défenseurs de la ligne POLT sur laquelle on fait rouler du matériel obsolète et que l’on prive de trains pour permettre le déroulement de travaux trop longtemps retardés. Ces travaux, soutiennent les manifestants, pourraient s’effectuer en maintenant le trafic sur une ligne. Compte tenu des conditions difficiles de circulation, ils réclament logiquement une modération des tarifs.
En l’absence de Jean-Claude Sandrier, c’est Chantal Monjoint, sa vice-présidente, qui représentait l’association Urgence POLT qui se bat depuis plus de dix ans pour la défense de la ligne. Des élus de la Région, du Conseil départemental, des villes concernées par la ligne, les deux sénatrices de l’Indre, le député Forissier étaient présents en force aux côtés des militants du PS, du PCF et de la CGT cheminots, pour maintenir la pression sur l’Etat.
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