Nelson Montfort, le néo-castelroussin

Nelson Montfort, le seul, l’unique, affectionne Châteauroux autant que les grandes enceintes olympiques. Attaché à la ville notamment en raison de souvenirs familiaux, l’icône de la télé était de passage dans l’Indre pour parler JO. Selon lui, le Bas-Berry pourrait faire rayonner les cinq anneaux bien mieux que ne pourra le faire la capitale l’été prochain.

Par Pierre Belsoeur

Nelson Montfort était présent le 5 décembre au Top des Entreprises, aux côtés de la directrice départementale de la NR. Photo Pierre Belsœur


L’image de Nelson Montfort colle à celle des Jeux.
 Le journaliste de France Télévision est le premier obstacle sur la route des champions olympiques d’athlétisme, leur performance tout juste accomplie. En anglais, italien, allemand où espagnol, ce Franco-Américain les félicite pour leur « performance  exceptionnelle » et tente de leur faire dire que « c’est le plus beau jour de votre vie ! » Après les stades d’athlétisme, les piscines olympiques ou les courts de Roland Garros, Châteauroux est un autre de ses lieux de prédilection. D’abord parce que son père, militaire, a fréquenté la base américaine, mais aussi parce qu’il participe régulièrement à l’Envolée des Livres, le salon de la Ville de Châteauroux, où il est notamment venu parler de Jean Ferrat.

Il était là encore pour le lancement des festivités du passage de la flamme olympique, et de nouveau le 5 décembre au soir pour le « Top des Entreprises » de la Nouvelle République, une soirée consacrée aux pépites de l’économie indrienne. Il est venu parler des futurs JO, affirmant que l’esprit des Jeux régnerait peut-être davantage à Châteauroux qu’à Paris où l’on parle beaucoup de sécurité « pour laquelle on veut faire déménager les bouquinistes. Tout le contraire de l’idée de Pierre de Coubertin qui avait introduit des épreuves culturelles dans ses JO modernes. Idée stupide ». Beaucoup de sécurité mais pas assez de fête. 

Il reviendra sur la scène d’Equinoxe au printemps, pour un événement associant sport et musique mais, en déclarant sa flamme à Châteauroux, il a demandé à son maire, Gil Avérous, de lui accorder l’asile politique. Pas fin juillet puisque ce n’est pas lui qui commentera à Châteauroux, la remise de la première médaille d’or des Jeux 2024.

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  1. Son père a donc fréquenté la base militaire américaine de Châteauroux, tout comme celui de Christine Angot. Le parallèle s’arrête là.

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