La saison 2023-2024 de l’OSO annonce une vaste programmation symphonique, associée à de belles pages de musique de chambre et quelques surprises qui devraient ravir le spectateur fidèle comme les nouveaux publics.
Par Anne-Cécile Chapuis
Philippe Barbier, Benoît Barberon, Marius Stieghorst Photo Magcentre
Marius Stieghorst a retrouvé son dynamisme, et c’est avec la passion qui le caractérise qu’il présente la saison 2023-2024 de « son » orchestre, aux côtés de Benoît Barberon, administrateur, et Philippe Barbier, président.
Cinq grands concerts symphoniques au théâtre
La salle Touchard du théâtre d’Orléans accueillera l’OSO en grande formation et fera la part belle aux grands compositeurs du monde symphonique : Beethoven (21 et 22 octobre) Brahms et Bartók (2 et 3 décembre) Poulenc, Saint-Saëns et Milhaud (25 et 26 mai) Mendelssohn, Chausson, Debussy (15 et 16 juin). Ce sera l’occasion d’entendre de grands solistes internationaux comme Lorenzo Soulès, pianiste, Lise Berthaud, alto, ou Marie-Laure Garnier, soprano lyrique, ainsi que des artistes locaux comme Hélène Le Corre soprano, Jean-Michel Fumas, contre-ténor ou Lucie Chouvel et Jérôme Damien, pianistes.
La plupart de ces concerts font l’objet d’une présentation-analyse lors de « causeries » proposées par Clément Joubert ou Marius Stieghorst.
Marius Stieghorst Photo Magcentre
Et d’autres concerts à l’Institut ou ailleurs
À cette programmation, s’ajoutent deux concerts à l’Institut : le traditionnel concert de Noël avec le chœur symphonique les 16 et 17 décembre, et une « soirée romantique de Saint Valentin » avec les solistes de l’orchestre les 14 et 17 février.
Par ailleurs, la saison de musique de chambre se poursuit, après les prestations de l’été avec le quatuor de percussions (4 octobre à La Source) ou le quintette de cuivres (18 novembre à Gidy)
Place aux jeunes
Les jeunes ne seront pas oubliés. Tout d’abord l’année 2024 verra la concrétisation du projet DEMOS démarré en partenariat avec la Cité de la Musique de Paris, au cours d’un concert au CO’Met lors de la fête de la musique le 21 juin auquel L’OSO prêtera son concours.
“La Danse macabre” de Camille Saint-Saëns fera l’objet d’un concert commenté destiné aux scolaires, et les répétitions seront ouvertes aux écoles de l’agglomération, précédées d’interventions de certains musiciens dans les classes.
Et il est intéressant de noter la création de “Do Ré Mi Garderie”, un espace ouvert aux plus jeunes pendant les concerts où ils pourront bénéficier de jeux musicaux, ateliers, découverte avec l’aide d’un intervenant musical et animateurs BAFA.
En tout, ce sont 27 moments musicaux qui vont résonner sur la place d’Orléans et rallier les abonnés (près de 800 abonnements sont en passe d’être souscrits cette année) comme le spectateur individuel de tout âge. Une histoire de rencontre entre un orchestre et son public qui dure depuis 100 ans et n’est pas près de s’essouffler !
Pour plus d’infos et réserver : www.orchestre-orleans.com
Pour en savoir plus :
Un livre évènement pour les 100 ans de l’Orchestre symphonique d’Orléans
Un orchestre symphonique en ciné concert à Orléans