Situé à l’extrémité Ouest de l’île près du village de Saint-Clément-des-Baleines, il culmine à près de 60 mètres de haut, ce qui en fait le douzième plus haut de France. Depuis sa création en 1854, le phare des baleines, classé aux monuments historiques depuis 2012, est au fil des années devenu un édifice incontournable du paysage de l’île de Ré.
Par Timothé Beuret
Le phare doit son nom au simple fait que, par le passé, un nombre important de baleines désorientées venaient s’échouer sur cette pointe de l’île de Ré. Le dernier cétacé en date s’est échoué sur la plage en 1922.
Pour rejoindre le sommet, on emprunte un escalier de 257 marches. Au sommet, l’effort est récompensé par une vue grandiose sur toute l’île de Ré et sur l’océan. Photo Jean-Christophe Samalens
Une activité qui perdure et qui attire
De nos jours, le phare des Baleines est toujours en activité et reste visible jusqu’à 50 km à la ronde. Le dernier gardien a quitté les lieux en 2001 lors de l’automatisation du phare. Désormais, il est télécontrôlé depuis le centre des Phares et Balises à La Rochelle. Quant à l’école des gardiens de phare, l’actuel musée au pied de la vieille tour, elle a cessé d’exister en 1970, après 20 ans de bons et loyaux services.
Le phare des baleines en soirée. Photo Timothé Beuret
Le musée du Phare qui raconte l’histoire des grands phares et rassemble de nombreux objets historiques, ainsi que La Tour Vauban haute de 30 mètres et construite en 1682, qui offre une vue à 360° sur l’ensemble du domaine sont également à visiter.
Chaque année près de 160 000 visites sont enregistrées, ce qui en fait le site touristique le plus fréquenté de l’île. Photos Dominique Abit et Jean-Christophe Samalens.
Plus d’infos sur Magcentre : Saint-Palais-sur-Mer (17) : les carrelets, des joyaux à contempler et préserver