Les carrelets constituent un élément typique de la carte postale charentaise. La Charente-Maritime en compte près de 400 disséminés, parfois à flanc de falaises, sur l’étendue de son littoral. C’est aux alentours de Saint-Palais-sur-Mer que nous vous emmenons admirer ces cabanes atypiques, qui font face à l’immensité de l’Atlantique.
Par Timothé Beuret
La fonction change, mais le charme reste
À l’origine, ces cabanes étaient essentiellement consacrées aux pécheurs, mais désormais, elles sont utilisées pour se retrouver seules au contact de la nature ou passer un moment entre amis. Un lieu d’observation, très privilégié, mais qui a tout de même un prix puisque pour posséder un carrelet, il faut compter en moyenne 20.000 euros, en Charente-Maritime, une dizaine sont mises en vente chaque année.
Un pécheur, rencontré à Saint-Palais-sur-Mer ne cachait pas sa désolation « sur la dizaine de cabanes que vous voyez devant vous, une seule est encore en activité ». Il ajoute que
« les autres propriétaires viennent à peine une fois par an ».
Les carrelets tirent leur nom de ces nappes tressées de nylon qu’on immerge à l’aide d’un treuil pour draguer la crevette ou le mulet à quelques dizaines de mètres de la côte. – Photos Timothé Beuret et Yohan P. Photos
Lorsqu’on emprunte le Sentier des Douaniers depuis la Grande Côte, la conche du Concié est un spot privilégié pour contempler les carrelets. De part et d’autre de la crique rocheuse, ils font face à l’océan, ce qui offre aux passants des couchers de soleil et des clichés somptueux.
Yohan P. Photos
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