Mercredi 17h. Devant le Musée des Beaux Arts, le Georgelet, Zelnik et Chesnel Trio présente son dernier cd. Un jazz mélodieux et bien balancé qui trouve une belle place dans le Grand piano festival, en plein air au cœur de la ville.
Par Bernard Cassat
Georgelet, Zelnik et Chesnel Trio, Musée des Beaux Arts Cl Marie Line Bonneau
Le trio de jazz piano basse batterie a une histoire richissime. Celui qui s’est installé mercredi en fin d’après midi, orléanais par son batteur David Georgelet, n’a pas dérogé à la tradition. Il a joué des morceaux de son cd La septième reine, sorti en début d’année. Un jazz solide, des standards mais surtout des compos du pianiste François Chesnel, fasciné par Bartok dont il a assimilé la puissance narratrice.
Ou de David, très mélodique, qui raconte de belles odyssées. Yoni Zelnik à la contrebasse, terriblement efficace, charpente ce trio puissant qui joue très librement des morceaux structurés et qui sait convoquer allégresse et réflexion, allier liberté, mélodie et classicisme dans un équilibre très agréable. Le courant est passé, même dans cette galerie du musée pourtant assez ingrate pour les musiciens. Mais c’est le jeu du Grand PianO festival Orléans, promener le public dans les genres et dans les lieux. Belle ouverture du jazz dans ce cadre urbain.
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