Le président de la communauté de communes Val de Cher Controis vient de déclarer sa candidature aux prochaines Sénatoriales. Un nouveau et ultime combat pour l’adversaire malheureux de Guillaume Peltier à la députation en 2017.
Par Jean-Luc Vezon
Jean-Luc Brault / Béatrice Arruga – Photo JLV
Que l’on apprécie ou pas Jean-Luc Brault, ses résultats parlent pour lui. En trente années de mandats locaux, il a fait du Controis-en-Sologne et, au-delà du territoire Val de Cher Controis, l’un des principaux pôles économiques du Loir-et-Cher avec 5 000 emplois créés. Pragmatique, direct, innovant, cet ancien chef d’entreprise est sans conteste l’as des as du développement local.
Sans étiquette, même s’il fut dans sa jeunesse soutien de Michel Rocard, il veut travailler pour l’intérêt général. « Maire de Contres entre 1995 et 2022, président de Val de Cher Controis, je possède une longue expérience dont je souhaite faire bénéficier les élu.e.s loir-et-Chériens en étant leur représentant au Sénat. Je serai présent à leurs côtés pour soutenir leurs projets », a expliqué Jean-Luc Brault lors de la présentation à la presse de sa candidature le 16 juin dernier.
Se qualifiant « de gaulliste de gauche », ce dernier revendique une candidature libre et indépendante sans affiliation partisane. Il pourra compter à ses côtés, comme remplaçante, sur Béatrice Arruga (50 ans), adjointe au maire divers droite de Vendôme Laurent Brillard et conseillère communautaire Territoires Vendômois. Élue d’expérience et d’engagement, spécialiste des questions d’éducation, elle fut aussi conseillère régionale au côté de François Bonneau.
Bouillonnant d’idées
Proche de Gilles Lagarde, directeur de cabinet du président du Sénat, Jean-Luc Brault bouillonne d’idées pour répondre aux préoccupations des élu.e.s Loir-et-Chériens en particulier un nouveau statut de l’élu.e qui renforce les moyens et protège mieux les serviteurs de la République. Accès à la santé pour tous, transition écologique, soutien des circuits courts et au monde agricole, création d’une sortie d’autoroute à Saint-Aignan (Beauval) ou encore simplification administrative sont également des dossiers prioritaires.
Il prône aussi la généralisation de l’aide communautaire à l’apprentissage expérimentée depuis 2016 en Val de Cher Contois grâce à laquelle 500 jeunes ont été recrutés dans les entreprises locales. « Notre territoire s’est imposé sans être un carrefour, il doit en être de même du Loir-et-Cher. Je travaillerai avec les élu.e.s de toutes les collectivités pour faire avancer notre beau département ».
Jean-Luc Brault possède d’ores et déjà de nombreux soutiens dont le Lion de Sologne et ancien sénateur (2011-2017) Jeanny Lorgeoux. Le maire “social-démocrate” de Romorantin-Lanthenay, président de la communauté de communes du Romorantinais et du Monestois ne tarit pas d’éloges sur Jean-Luc Brault, « élu de terrain et chef d’équipe reconnu » avec qui il travaille efficacement à l’image du dossier Véloroute Cœur de France à vélo, rondement mené (2).
Plusieurs conseillers départementaux et maires de tous horizons soutiennent d’ores et déjà Jean-Luc Brault : Christelle Péan, Jacques Paoletti, Michel Fromet, Geneviève Repinçay ou encore Éric Martellière, premier magistrat de Fougères-sur-Bièvre. Comme ses adversaires, ce dernier va battre la campagne pour convaincre les 968 grands électeurs qu’il serait un digne successeur du regretté Jacques Bimbenet, ancien maire de Contres et sénateur entre 1986 et 2001.
(1) Antoine Lelarge lui a succédé en mai 2022.
(2) 14,457 M€ d’investissement, avec le soutien du département et de la région CVL.
Jeanny Lorgeoux, maire de Romorantin-Lanthenay soutient Jean-Luc Brault dont il souligne l’expérience et les qualités humaines. Photo Jean-Luc Vezon.
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