Bien que sa Directrice, Séverine Chavrier quitte Orléans pour Genève après 6 années et demie dans la cité johannique, elle propose une saison théâtrale de grande valeur, les Soli étant de retour, avec de multiples partenariats, tant avec des Compagnies régionales, qu’avec la Scène Nationale et le CADO avec qui le CDN partage les murs du Théâtre d’Orléans.
Par Bernard Thinat
« Ils nous ont oubliés », du 12 au 14 septembre, dernière mise en scène de Séverine Chavrier, créée à Barcelone, passée par Strasbourg et l’Odéon, adaptation libre du roman « la Plâtrière » de Thomas Bernhard, avec 3 comédiens et un musicien du TriCollectif. Le roman est déjà une merveille d’écriture.
« Caridad », les 17 et 18 octobre, d’Angélica Liddell que l’on connaît bien à Orléans : réflexion sur la charité, avec des animaux sur scène et de nombreux figurants. On recherche 6 enfants, 2 femmes, un homme âgé pour un casting le 17 juin. Prendre contact avec le CDN. Ce sera la Première en France.
Caridad – Photo Joan Divi
« En travers de sa gorge », les 15 et 16 novembre, de Marc Lainé. Une femme vit recluse en montagne et voit arriver un homme se disant possédé par l’âme de son mari défunt. Cinéma omniprésent, en direct et en différé.
« Dorphé aux Enfers, Orléans 69 », les 23 et 24 novembre, en partenariat avec la Compagnie orléanaise de l’Imprévu, dont le Directeur artistique Eric Cénat assure la mise en scène. Mise en relation de la rumeur d’Orléans de 1969 et les fake news d’aujourd’hui. Première en France. Au Théâtre Gérard-Philipe.
« Try again », du 6 au 8 décembre, de Dimitri Hatton, seul en scène, qui a récemment créé sa Compagnie, « les Beaux Fiascos » à Orléans ; performance théâtrale et circassienne basée sur l’échec, et totalement burlesque.
En travers de sa gorge – Photo Christophe Raynaud de Lage
« A tout rompre », du 14 au 16 février, par le Was Groupe, collectif de 4 circassiens et comédiens, c’est un objet hybride sur la rupture amoureuse.
« Olympicorama », les 14 et 15 mars au Bouillon, de Frédéric Ferrer, lequel a créé une vingtaine de conférences-spectacles sur des disciplines des JO. A Orléans, le thème en sera la gymnastique. De la conférence magistrale, on glisse vers la loufoquerie absolue.
« Patatas Fritas Falsas », les 28 et 29 mars, d’Agnés Mateus et Quim Tarrida. Tiens, les revoilà, ils avaient enchanté le Bouillon fin mars avec « Rebota ». Cette fois-ci, ils se lancent dans une performance provocatrice en dénonçant le franquisme et la violence de masse. Première en France.
« Les Gros patinent bien », du 2 au 6 avril, de Pierre Guillois, avec deux protagonistes rappelant le cinéma muet, l’un gros et statique, l’autre maigre et maniant les cartons au sein d’un capharnaüm totalement déjanté. En partenariat avec le CADO qui accueille la Compagnie du 4 au 14 avril avec le spectacle « Bigre ». Tarif préférentiel pour les deux spectacles.
Les Gros patinent bien – Photo Fabienne Rappenneau
« Les jambes à son cou », les 9 et 10 avril, en partenariat avec la Scène Nationale et la ville d’Orléans : spectacle Jeune Public à partir de 7 ans au théâtre Gérard-Philipe, avec 4 circassiens qui traduisent des métaphores populaires en mimes, danses, contorsions. Essayez donc de mettre vos jambes autour de votre cou ! Eux doivent le faire.
« La septième », les 15 et 16 mai, quand un homme qui a eu 7 vies, parvient à la fin de la 7ème. Métaphore sur l’acteur et réflexion existentielle. Le fantastique et la science-fiction s’entremêlent.
« De l’une à l’Hôte », le 15 juin, de Violaine Schwartz et Victoria Belén ; performance autour d’une chaise, à qui s’assoira dessus entre une circassienne (Victoria Belén vue il y a quelques années au CDN et dont le solo « Capuche » nous avait éblouis) et une autrice. Ce sera au « Festival En Pratiques » de Vatan (36) organisé par la chorégraphe Cécile Loyer.
Abonnements sur le site du CDNO à partir du 14 juin
La Septième – Photo Christophe Raynaud de Lage
Retour des Soli en janvier
« Perdre son sac », du 17 au 19 janvier, de Pascal Rambert, créé à la Comédie de Genève, met en scène une femme laveuse de vitres qui raconte sa vie, sa colère face à un monde d’injustices.
« Lullaby for Scavengers », les 17 et 18 janvier, sorte d’OVNI théâtral, drôle, sensible, tragique, absurde, dialogue entre un humain, un écureuil et un renard.
« Cécile », les 18 et 19 janvier, est une femme qui raconte sa propre vie durant 3 heures, ses aventures. C’est plein d’énergie. Cécile est un spectacle à elle toute seule.
« Personne », du 24 au 27 janvier, dans un camion qui se déploie sur le parvis du théâtre d’Orléans. L’artiste questionne la magie, l’illusion, le vrai du faux. Six représentations.
« Sur la voie royale », les 26 et 27 janvier, brûlot politique qu’Elfriede Jelinek écrit le soir de la victoire de Trump en 2016. Intervention sur le plateau d’une maquilleuse-coiffeuse-habilleuse, ou comment changer de look pour mieux « trumper » l’électorat.
« Partout le feu », du 24 au 26 janvier, en partenariat avec le Théâtre de la Tête Noire à Saran, dans une mise en scène de son Directeur artistique Patrice Douchet, flamboyant récit d’une jeune autrice sur l’apocalypse climatique. Aujourd’hui, la forêt canadienne brûle.
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