Début juillet, le syndicat mixte gérant l’aéroport de Tours doit se réunir pour évoquer l’avenir de la plateforme tourangelle, et surtout celui de son gestionnaire. En place depuis 2010, la société Edeis est mise en concurrence avec Sealar qui exploite déjà plusieurs sites du Grand Ouest. Elle espère rempiler pour une décennie, et atteindre l’objectif des 400 000 passagers annuels (deux fois plus que la meilleure fréquentation observée jusqu’ici). Un scénario qui serait trop gourmand en subventions publiques selon le parti EELV qui espère encore faire bouger les lignes pour éviter de prolonger un mode de fonctionnement qu’il estime inefficace.