Soirée exceptionnelle sur la scène d’All That Jazz le samedi 8 avril avec l’extraordinaire Judith Hill ! La musicienne et chanteuse japono-américaine était accompagnée par son père Robert, Pee Wee, à la basse et sa mère Michiko aux claviers, en particulier à l’orgue Hammond cher à Rhoda Scott. Le trio familial était accompagné par John Staten à la batterie.
Par Eve
Judith Hill cl Eve
Devant une salle pleine, Didier Bergen s’est réjoui de la présence d’une telle artiste internationale sur la scène blésoise de la salle des Lobis qui n’a que 320 places. Pendant presque deux heures, l’artiste aux origines japonaise et afro-américaine a enchaîné les performances vocales, jouant sur les tessitures et une voix de tête plus habituelle chez les hommes que les femmes. S’accompagnant aussi bien à la guitare qu’au clavier, elle utilise la puissance de sa voix avec une grande personnalité, et donne tout pour son public qui a particulièrement apprécié cette prestation avec des applaudissements nourris. Ses musiciens, sa famille, participent à ce bonheur d’être sur scène, avec l’impression d’un retour dans le passé grâce à une musique qui trouve son inspiration dans les années 70, époque à laquelle ses parents se sont rencontrés dans le milieu du funk.
Le dernier concert de la saison
En ce milieu de printemps, la saison se termine déjà, mais il reste des places pour le concert de la chanteuse Lizz Wright qui terminera cette saison le vendredi 5 mai. Cette gardienne de la musique américaine apportera brillance et vibration à ses compositions originales et aux reprises de grands compositeurs. Grâce à sa voix d’alto et à sa musique qui reflète la beauté de la réalité et une expérience collective, elle racontera l’histoire humaine et transcendera les divisions, avec un généreux appel à l’amour et un sens profond de l’humanité.
All That Jazz Blois
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