La ville d’Orléans vient de présenter le premier Grand PianO Festival Orléans, cinq jours au début de l’été qui vont mélanger la musique et le patrimoine de la ville. Une trentaine de concerts dans 17 lieux différents. Le piano, cet instrument fédérateur de presque tous les genres musicaux, va résonner pour tous les publics.
Par Bernard Cassat
Julien Huguenin, Isabella Vasilotta, William Chancerelle et Julien Vanhoutte. Photo BC
Pour présenter le tout nouveau festival concocté par la mairie d’Orléans, William Chancerelle, adjoint au Maire, délégué à la Culture, s’était entouré des principaux partenaires qui ont permis de mettre sur pied cet événement. Julien Huguenin, chargé de mission musiques actuelles et arts émergents à la Mairie d’Orléans, Isabella Vasilotta, directrice artistique du Concours International de piano d’Orléans, et Julien Vanhoutte, directeur du Conservatoire d’Orléans. D’autres partenaires assistaient à cette présentation.
Après l’arrêt du festival Jazz or Jazz, après la fin de Jazz à l’Evêché puis celle de l’Eté essentiel, on attendait un événement d’envergure pour combler ces vides. Le voilà, sur le papier en tous cas ! Le souffle est là, qui pousse sur scène… le piano. Donc toutes les musiques possibles. Jouées dans de très beaux endroits de la cité. Donc rayonnement touristique de la ville aussi : 17 lieux choisis, pour une trentaine de concerts. Avec en plus des pianos en ville, pour que tous ceux qui le souhaitent s’assoient et jouent. Une fête populaire, donc.
Le trio orléanais HDD
De la musique sérieuse, comme certains premiers prix (Mikhaïl Bouzine en 2020) ou deuxième prix (Aline Piboule en 2014) au Concours international de piano d’Orléans qui vont jouer samedi 1er juillet place du Martroi. Beaucoup d’artistes orléanais sont conviés pendant ce festival, des duos de l’Orchestre symphonique dans des lieux privés comme le cinéma Pathé, le Studio 16, l’Inexplosible ou les Galeries Lafayette. Classiques, mais aussi jazz. Place de la République, une caravane-scène Musique et Equilibre, présente pendant tout le festival, accueillera vendredi 30 juin un trio de jazz orléanais, HDD (Hurault, Desmurs, Decolly).
L’ensemble StaccaToy, huit pianos-jouets
Et puis une kyrielle de musiciens solitaires ou en groupe. Des expériences étonnantes, comme l’Ensemble StaccaToy, huit pianos-jouets tenus par des pianistes confirmés. A noter, en clôture du festival le dimanche 2 juillet, une « représentation » des Noces de Stravinsky, objet sonore incroyable avec quatre chanteurs, quatre pianos et six percussions. Julien Vanhoutte et Christian Massas nous invitent à la table du banquet, sur le parvis de Saint-Pierre-le-Puellier.
Trois soirées payantes qui mélangent genre et public
Et pour compléter toute cette offre en libre accès dans la ville, trois soirées payantes proposent des vedettes internationales. A l’Institut, Oxmo Puccino et Yaron Herman vont jouer le programme qu’ils n’ont donné qu’une seule fois pour l’instant, bridés par le Covid. Et le Campo Santo va retrouver ses grands airs de festival avec deux soirées de trois concerts le vendredi 30 juin avec Vanessa Wagner, GoGo Penguin et Julien Granel, puis le samedi 1er juillet avec Mentissa, Sofiane Pamart et Francesco Tristano. Au prix modeste de 25e chacun ou 40e les deux, ces soirées mélangent les genres et vont essayer de mélanger les publics.
Kasper et son pianomobil. Photo jpg
C’est tout l’esprit de ce festival. William Chancerelle souhaite évidemment que cette manifestation s’installe dans le temps, sachant que les trois premières années sont les plus difficiles. Mais le programme prometteur de cette première mouture est une belle ouverture vers la réussite.
Le programme complet déjà en ligne ici
https://www.orleans-metropole.fr/grand-piano-festival/
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