La mobilisation contre la réforme des retraites continue de baisser avant le passage du texte devant le Conseil constitutionnel ce vendredi 14 avril. Une dernière journée sous forme de baroud d’honneur ?
Par l’ensemble des correspondants en région
A-t-on assisté à la dernière journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce jeudi 13 avril ? Pour le mois d’avril sans doute. D’autant qu’il sera difficile de mobiliser massivement d’ici mai alors que les vacances se profilent. Et ce ne sont pas les chiffres à la baisse ces dernières semaines qui vont encourager les syndicats à appeler aux rassemblements. Tout le monde est suspendu au verdict du Conseil constitutionnel ce vendredi 14 avril. Selon une censure partielle – hypothèse la plus probable – ou non du texte, l’intersyndicale affinera sa stratégie pour les prochaines semaines.
Reste que le recul de l’âge de départ ne sera pas concerné alors qu’il représente le principal motif de contestation des cortèges. Du côté des manifestants encore présents, on se dit déterminés pour poursuivre la mobilisation. Certaines voix syndicales évoquent notamment la symbolique journée du 1er mai pour une nouvelle démonstration d’unité. Et après ? La CFDT a déjà fait savoir qu’elle ne comptait pas défiler indéfiniment tout en assurant que le combat syndical était loin d’être terminé. D’autres plus offensifs souhaitent poursuivre, mais pour combien de temps et avec quelle mobilisation ?
Alors après le vain espoir du Conseil constitutionnel, place au référendum d’initiative partagée (RIP) dans l’agenda démocratique de cette réforme. Déposé par 252 parlementaires, il constituerait la dernière chance pour les opposants à la réforme. Pour cela il faudrait également le feu vert des Sages avant plusieurs mois de collecte de signatures. Là encore, et même si tout s’aligne, peu probable qu’Emmanuel Macron organise un référendum laissant le Parlement se saisir de la proposition de loi.
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