Après les jardins l’an passé, place cette année à « La Région terre de création ». Près de 300 événements sont déjà répertoriés. Une convention avec le centre Pompidou se traduira à l’automne par le festival « Archipel ». Stéphane Bern, Christophe Hay, François Busnel deviennent les ambassadeurs de cette saison.
Par Jean-Jacques Talpin
Tous les acteurs des Nouvelles Renaissances photo Magcentre
Depuis 2019 avec « Viva Leonardo da Vinci » la région Centre-Val de Loire développe chaque année sa saison culturelle et touristique autour d’une thématique. Après la nature, la gastronomie et les jardins l’an passé, place cette année à « la création » qu’elle soit culturelle, patrimoniale ou gastronomique. « C’est une formidable opportunité, explique le président de la région François Bonneau, pour révéler les talents et savoir-faire de nos artistes et créateurs consacrés par l’histoire ou contemporains pour valoriser notre territoire et ses terroirs ».
A l’automne la région avait lancé un appel à projets afin de solliciter les porteurs d’évènements susceptibles d’être labellisés « nouvelles renaissance(s) ». L’an passé près de 500 évènements avaient ainsi été labellisés dans les 6 départements. Cette année alors que la saison démarre à peine, 300 manifestations ont déjà été recensées dans tous les domaines : animations, expositions, rencontres, découvertes, Cette année donc la création sera au cœur de cette saison. « L’an passé, se réjouit Harold Huwart vice-président en charge du tourisme, les Nouvelles Renaissance(s) sur les jardins avaient connu un véritable succès populaire avec 100 000 personnes. Nous espérons faire encore mieux en misant sur la création et l’innovation Notre ennemi c’est la routine ». D’ailleurs sur les 300 projets déjà enregistrés près de la moitié sont nouveaux.
Partenariat avec le centre Pompidou
Pour porter le message dans la région et même au-delà, la région a fait appel à trois « ambassadeurs » aux attaches ligériennes : Stéphane Bern, le journaliste François Busnel et le cuisinier le plus capé de la région Christophe Hay. A eux de convaincre, notamment à Paris, que la région vaut bien le déplacement. Et cela d’autant plus que cette « terre de création » va se décliner cette année par un partenariat inédit signé avec le centre Pompidou. « Nous sommes la première région française se félicite François Bonneau, à avoir signé une convention de quatre ans avec le centre Pompidou ». Alors que le centre d’art contemporain parisien va fermer ses portes pour travaux durant plusieurs années, des œuvres vont ainsi être prêtées.
Mobilisation Générale pour la saison touristique Photo Magcentre
D’abord pour le festival « Archipel qui se tiendra durant les vacances de la Toussaint où des œuvres contemporaines, notamment de design, viendront dialoguer avec notre patrimoine régional. Ensuite jusqu’en 2026 un festival se tiendra chaque année au printemps. Pour cela le festival s’appuiera sur les maisons d’écrivains labellisées « maisons des illustres » mais aussi sur les territoires qui ont inspiré des créateurs ou des ateliers d’artistes. Plusieurs lieux d’expositions ont également été retenus : château de Talcy, Maison Dutilleux-Joy à Candes-Saint-Martin, Musées des Beaux-Arts de Tours et Orléans, Musée de l’Hospice Saint Roch à Issoudun, Centre Debré à Tours, L’Ar(t)senal à Dreux.
Bourges l’européenne en 2028 ?
Chaque année la culture va ainsi être au cœur de la saison culturelle et touristique avec déjà des points d’étapes comme 2026 avec la commémoration des 50 ans de la mort du sculpteur Calder installé en Touraine ou encore 2028… si Bourges était choisie à la fin de cette année comme « capitale européenne de la culture ». Quatre villes françaises sont en compétition : Rouen, Clermont-Ferrand, Montpellier et Bourges ». Pour Yann Galut, maire de la cité berrichonne, « le choix de Bourges aurait un impact considérable sur le tourisme dans la région ». Croisons donc les doigts….
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