Le CROS met en avant les femmes dirigeantes de la Région

À la suite de la semaine internationale des droits des femmes, le CROS Centre-Val de Loire a décidé de mettre en lumière 4 bénévoles dirigeantes du Mouvement Olympique et Sportif en région. Kim Nivault, Céline Héberlé, Véronique Pion et Marie Parat occupent un poste à responsabilité au sein d’un comité, d’une ligue, ou d’une fédération et espèrent bien inspirer de nombreuses femmes.

Par Timothé Beuret


Kim Nivault est présidente de la Ligue Centre-Val de Loire de badminton.
Céline Héberlé a, elle, plusieurs casquettes, elle est présidente du Comité de Tennis du Loiret ainsi que la vice-présidente de la ligue Centre-Val de Loire et membre du conseil supérieur à la Fédération française de Tennis. Véronique Pion est membre du comité du Cher, de la Ligue Centre-Val de Loire et de la Fédération Française de Tennis de table. Et pour finir, Marie Parat est présidente de l’USEP 37 et du comité régional USEP Centre-Val de Loire.

Ces 4 femmes partagent une passion commune pour le sport, et pour la transmettre, elles se sont toutes les 4 engagées au sein du « Club des 300 dirigeantes. »

« Le Club des 300 dirigeantes », un projet ambitieux

Ce projet qui a vu le jour en 2022 avec à son origine, le Comité National Olympique et Sportif (CNOSF), souhaite former et accompagner les femmes aux fonctions de dirigeantes. L’objectif étant de réaliser la parité femme/homme dans le mouvement sportif au niveau des postes à responsabilités. D’ici 2024, 300 postes devraient être occupés par des femmes pour atteindre la parité, rendue obligatoire par la loi du 2 mars 2022 visant à démocratiser le sport en France. Pour cela, le club des 300 propose des sessions d’accompagnement en e-learning et en distanciel ainsi que des temps de rassemblement et de mise en réseau.

Ce projet d’envergure National fait écho dans la Région, car nos 4 femmes dirigeantes en font partie. Pour Kim Nivault, ce club « sera un superbe outil pour faire évoluer les femmes dans le sport et donner un sens et une valeur à la mixité ». Céline Héber est elle aussi conquise par ce dispositif et insiste sur le fait qu’« il faut oser se lancer, il n’y a pas d’échec, il n’y a que des expériences ». Véronique Pion et Marie Parat se sentent « fières et chanceuses » d’avoir été retenues, car « il y avait beaucoup de candidatures ».

Kim Nivault, présidente de la Ligue Centre-Val de Loire de Badminton. Photo : Badminton CVL

En 2023, en suivant le plan d’action du CNOSF, le CROS (Comité Régional Olympique et Sportif) Centre-Val de Loire financera une formation de 3 jours animée par Marie-Françoise Potereau, vice-présidente du CNOSF, en charge de Paris 2024 et de la mixité. Cette formation se nommera « Osez s’engager ! » et aura pour but de former des futures dirigeantes à échelle régionale.

Un rapport au sport de longue date

Au-delà de leur appartenance au « Club des 300 dirigeantes », ces femmes entretiennent toutes un lien fort avec le sport. 

Kim Nivault explique « qu’elle s’est libérée et a pris confiance en elle » grâce au sport. Après 25 ans de pratique d’aïkido, elle a découvert le badminton par ses filles et s’est très vite impliquée dans la vie du club où elle s’épanouit désormais.

Céline Héberlé quant à elle a multiplié les pratiques sportives. La danse, le judo, la planche à voile et désormais le tennis – où elle a un meilleur classement à 15/5 – sont les nombreux sports qu’elle a pratiqués. Dans le sport, elle prône le « dépassement de soi » et le « côté compétitif ».


Véronique Pion est une sportive accomplie.
Après avoir pratiqué durant 10 ans l’équitation et pendant 25 ans le handball, pour elle, faire du sport est un besoin aussi bien physique que psychologique. Elle pratique toujours du tennis de table et prône « la mixité et l’état d’esprit dans le sport ».

Véronique Pion (en noir et blanc) est toujours aussi passionnée de sport. Photo : Cher Tennis de table.

Concernant Marie Parat, elle a toujours baigné dans le milieu sportif et associatif. Issue d’une famille de sportifs, elle a commencé la natation jeune avant de pratiquer la course à pied et le triathlon. Pour elle, le sport véhicule des valeurs auxquelles elle est attachée. C’est avant tout un « moment de partage » pour elle qui a l’habitude de courir des triathlons en binôme avec son papa. 

Grâce à leur volonté et leur amour pour le sport, ces femmes vont sans aucun doute créer des vocations. Elles ouvrent la voie à de nombreuses jeunes femmes qui, dans les prochaines années feront respecter la parité hommes/femmes dans le mouvement sportif en occupant ces postes à hautes responsabilités.

Plus d’infos autrement sur Magcentre : En région : France 3 Centre-Val de Loire se met au sport.

Commentaires

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  1. Question sur laquelle les femmes devraient réfléchir (et les hommes aussi) : le sport n’est-il pas consubstantiellement anti féministe ?

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