Piquet de grève : la justice rejette la demande d’Amazon à Gidy

Pour soutenir leurs revendications salariales, des salariés grévistes ont bloqué le 15 mars dernier les entrées du site Amazon de Gidy entrainant une action en justice de la direction de l’entreprise. Si le tribunal considère qu’il y a bien eu un exercice abusif du droit de grève avec le blocage des entrées du site par les salariés grévistes, le tribunal judiciaire d’Orléans ne prononce aucune sanction vis-à-vis des salariés et rejette les demandes de la direction d’Amazon.

Soulagement du côté des 44 salariés mis en cause auxquels Amazon réclamait à chacun 300 euros pour frais de justice en plus d’une astreinte de 3.000 euros par jour en cas de poursuite du piquet de grève qui bloquait l’entrée du site.

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Commentaires

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  1. Comme quoi, quand la justice est en mesure de fonctionner, elle est …juste. Ĺa défense du pot de terre contre le pot de fer, pour une fois, fait du bien à entendre. Amazon, ce monstre de fric, qui ose réclamer 300 € à ses salariés si mal payés, renvoyé à la niche. Bravo !

  2. Il est toujours souhaitable en démocratie que la loi soit respectée.

    S’agissant d’utiliser les lois, nous avons une équipe juridique de premier ordre, dans les instances de cette entreprise qui en use comme un bouclier, mais aussi à d’autres fins, comme l’optimisation fiscale, dans des proportions démesurées, en veillant aux aspects légaux.

    Lorsque l’on a connaissance du comportement procédurier récurrent de cette entreprise du Gafa, du contournement légal optimisé et organisé des obligations fiscales vis à vis des états, du traitement opéré sur ses salariés, des conséquences environnementales de ses activités, des difficultés à assumer les conséquences avales d’anciens salariés ayant développés, dans la répétitions d’actes journaliers, des TMS (Troubles Musculo Squelettique / à la charge de la sécurité sociale, donc des citoyens), comment ne pas se poser la question du pourquoi chacun d’entre nous (ou presque) continue d’être client, en continuant à commander, en sponsorisant ainsi la continuité et l’expansion d’une telle entreprise, sur un modèle autant contraire à l’environnement et l’intérêt du genre humain ?

    Pourquoi continuer à faire prospérer une telle entreprise ?
    Hypothèse de seulement 50% des clients actuels qui cesseraient d’en être, par la simple volonté de chacun, que se passerait-il à votre avis ?

    Le réel pouvoir est dans les mains des citoyens consommateurs, sauf que nous n’en faisons pas usage, faute de s’unir dans de simples comportements concertés.

    Ne plus commander est un acte pacifique, légal et … terriblement efficace.

    Exactement comme le contournement fiscal opéré actuellement en Europe et comme certaines entreprises en usent de façon éhontée, sans aucun scrupule, pour maximiser les bénéfices de leurs actionnaires, par une forme de pillage fiscal, au détriment des états, donc des populations.

    Confirmation qu’on vit très bien, après quasiment deux décennies, en s’appliquant scrupuleusement, à ne pas utiliser les services de cette entreprise.

    Il suffit juste d’avoir le clic sélectif 🙂

    La solution est au bout des doigts de chacun.

  3. Tout à fait d’accord : le boycott est un moyen pacifique et légal aux gros effets sur ces machines à broyer les humains. Il faut soutenir toutes les campagnes de boycott face à l’injustice prédatrice (cf la campagne BDS)

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