Romorantin : Projet Catella : l’enquête publique enfin ouverte et ce, jusqu’en avril

Commentaires

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1. 7 hectares de terre transformée en ciment-goudron ! mazette !
   Au moment où nous avons le GIEC qui suggère fortement de réduire nos consommations tous azimuts , d’autres veulent encore et toujours plus faire fabriquer , transporter et surtout VENDRE!
   Près d’Orléans à Jargeau c’est un pont qui va enjamber la Loire pour augmenter le trafic routier pour … desservir des plateformes dites logistiques (en fait des hangars de marchandises), ailleurs de “infrastructures” des noeuds routiers.
   A se demander si les décideurs (municipaux, préfectoraux, nationaux ) ont encore un brin de jugeote (euphémisme pour intelligence).

2. Bien sûr, F.Tarche, sans perdre de vue les projets de plateformes logistiques de Vierzon, de Salbris, l’existence de celle de Mer, de Blois et de Beaugency…J’oublie celles de l’orléanais, par exemple Amazone à Saran…
   Chaque ville de la région veut la sienne pour concurrencer celle du voisin: elle ne sera ni plus efficace, ni plus écolo!
   Tout ça, c’est du pipeau…Ce ne sont que des investisseurs de l’immobilier d’entreprise qui guettent des subventions et aides de l’État et des collectivité publiques, avec la promesse d’hypothétiques créations d’emploi!
   Nous parle-t-on de mobilités douces, de transports en commun pour le personnel?
   Et des voies d’accès aux frais du contribuable, conçues pour soutenir des dizaines de semi-remorques par jour, plus les VL de livraison…
   Quel femme ou homme politique de la région Centre-Val de Loire aura le courage de dire “j’en veux pas chez moi!”

3. S’agissant d’un projet d’implantation d’une structure occupant une surface importante, environnement Romorantin, disons les choses telles qu’elles sont et surtout, telles qu’elles vont être, dans un délai maintenant que l’on pourrait presque qualifier de relatif court terme.

   Romorantin est hébergé au coeur de la Sologne, donc d’un massif forestier important.

   Ce massif forestier de la Sologne est l’objet de projections d’événements à venir, si l’on est observateur des conséquences du réchauffement climatique, ses conséquences, ses effets de bord et les périmètres géographiques précis qui vont être concernés, dans maintenant, bien probablement, moins de 2 décennies, au rythme où s’accélèrent les processus observés en cours.

   Ce qui s’est passé dans le massif forestier des Landes, en plein été, est en fait, un signal non subliminal des effets de bords des fortes chaleurs, sur plusieurs journées, conditions météorologiques qui sont clairement amenées à se répéter, pour ne pas dire, se renforcer et s’étendre aux autres massifs forestiers de notre territoire, soumis à des conditions de chaleur de même nature.

   Si l’on observe les phénomènes de propagation des incendies, au sein d’un massif forestier important, dans les conditions de chaleur qui ont été observées, si l’on considère un projet d’implantation et d’urbanisation économique d’une vaste étendue géographique, au coeur même du massif forestier, nous comprenons l’imprévoyance financière d’un tel projet, au regard des facteurs de risques qui ne sont pas envisageables, mais très probables, compte tenu de ce qui a été observé dans les Landes.

   Quel groupement d’assurance prendra raisonnablement le risque d’assurer une telle infrastructure économique, au coeur même de ce qui est susceptible de devenir un brasier géant, que personne ne pourra maîtriser simplement ?

   La réalité est que plusieurs massifs forestiers de notre territoire sont clairement menacés, dans la décennie à venir, avec une forte probabilité d’événement difficile, sur les 2 décennies à venir.

   Ne pas en convenir et ne pas prendre en compte cette leçon landaise en compte, serait continuer à se murer dans un déni endémique, qui nous masque la réalité des choses et surtout, les bons facteurs de sélection, des bons projets viables dans le temps, parmi tous les projets envisagés.

   Il existe des territoires naturels qu’il serait raisonnable de se résoudre “à laisser tranquille”, sauf à se faire rappeler les réalités par dame nature, dans des délais, maintenant court terme.

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