Contres / Sassay : Bientôt cinq éoliennes en Val de Cher Controis ?

Commentaires

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1. Que voilà des héros du combat pour une France d’avenir que voila des héros de La Défense de l’environnement !
   Que voilà des gens bien intentionnés !
   Ce qui rappelle à quel point l’enfer est pavé de bonnes intentions …
   Car pendant ce temps là , les contribuables français vont devoir payer 500 millions d’euros de pénalités pour le retard pris par notre pays par rapport aux objectifs européens de développement des énergies renouvelables , pendant ce temps là la France va importer du gaz de schiste en quantité mais aussi de l’uranium-mais il est vrai que les dégâts environnementaux et sociaux sont si loin de nos longères avec poutres apparentes -pendant ce temps là l’état nous impose une fois de plus sans aucune concertation une nouvelle course à un nucléaire fantasmatique et ruineuse. a t on encore le droit de dire que toutes les énergies renouvelables doivent être encouragées , que parmi elles l’éolien terrestre est la source la plus productive , et même que l’on peut trouver ces éoliennes belles , gracieuses ,, et que le combat contre l’enlaidissement des paysages serait plus utile dirigé contre les méga entrepôts logistiques , les zones commerciales et les centrales nucléaires imposées sur les plus beaux sites ligériens ?

2. Nous pouvons comprendre certaines positions, pour ceux qui sont très concernés, mais quand même …

   Surgit dans ces pétitions hors d’âge, hors de notre temps, hors des réalités qui nous assaillent, cette bonne et vieille dualité, l’intérêt particulier versus l’intérêt général et donc la solidarité ou son absence.

   Parmi ces 12.000 signataires de pétition contre l’installation d’éoliennes à proximité de leur cadre de vie, combien d’entre eux à prendre l’avion régulièrement, pour se faire dorer les doigts de pieds au soleil, pendant une petite semaine, à l’autre bout du monde, faire des croisières pour tromper son ennui, utiliser son véhicule à carburant pour réaliser des milliers de km, pour des motifs de divertissement, … ?

   Combien parmi ces 12.000 signataires à cramer de l’énergie fossile, de la manière la plus irresponsable, n’ayant pas encore saisi que les rejets Gaz à Effet de Serre (GES incluant le CO2) dispersés sans vergogne, enterre actuellement la totalité du vivant de cette planète, humains inclus ?

   Chaque individu s’exprimant contre un moyen de production d’énergie renouvelable devrait pouvoir montrer préalablement, qu’il se conduit de façon responsable, s’agissant de son mode de vie, incluant son impact personnel CO2.

   C’est pour cela qu’un “permis de polluer”, un permis traçant l’impact individuel de chacun, en terme de GES émis devrait se faire jour.

   Ce permis rendrait chacun responsable de son comportement individuel, en bornant ainsi son droit de polluer.

   Tout le monde comprend bien que personne ne souhaite avoir une éolienne au bout de son jardin. Personne n’affirmera le contraire.
   Pour autant, il va bien falloir accepter un jour, que chacun, individuellement, fasse l’effort de renoncer à certaines exigences, qui concernent le confort de chacun, qu’il soit visuel, sonore, dans les déplacements, …

   Si collectivement, nous ne parvenons pas à une somme de comportements individuels cohérents et convergents, nos enfants et petits-enfants n’auront quasiment plus de problèmes à résoudre, puisque ne disposant plus d’un environnement compatible de la vie, telle que nous la connaissons.
   Nos enfants et petits-enfants n’ont aucun avenir, avec des comportements, tel que celui décrit par l’article.

   Parmi ces 12.000 signataires, il serait souhaitable qu’un nombre significatif d’entre eux, en prenne conscience et très rapidement.
   Notre ambivalence, c’est notre incohérence entre nos comportements et nos exigences.

   De toute façon, notre terre a déjà commencé à nous rappeler à l’ordre. Le processus est en cours. Il ne va pas falloir de nombreuses dizaines d’années pour que nous réalisions notre inconséquence et stupidité collective.

   Nous nous comportons mal et dame nature nous le signifie déjà. Le plus rude est à venir et cela ne va plus tarder beaucoup, puisque nous y sommes déjà.

   Il suffit d’observer les changements radicaux sur les cinq dernières décennies. Les changements sont spectaculaires. SI l’on se projette sur le demi siècle à venir, vivre sur terre va devenir un challenge comme les scientifiques l’annoncent pourtant tellement clairement.
   Quand la grande masse réalisera, il sera bien trop tard, parce qu’il est déjà trop tard, en fait.
   Il est juste encore temps de ralentir, juste un tout petit peu, le processus en cours, histoire de donner un peu de temps à nos enfants de s’adapter, autant que cela ne soit encore possible.

3. “Non à un cadre de vie dégradé”, “espace rural transformé radicalement en zone industrielle”, “gêne sonore et visuelle, menace pour la santé des hommes et des animaux”, dégradation des paysages… Il doit y avoir une coquille dans cette pétition ! Je pense que les signataires voulaient parler des centrales nucléaires, des zones industrielles avec leurs hangars hideux et autres hypermarchés, des autoroutes, des ronds-points, des panneaux publicitaires qui ne servent à rien… Ou alors elle a été rédigée par des Martiens ou des hommes préhistoriques fraichement décongelés, qui ne vivent pas ici et maintenant. Qu’il puisse y avoir une gène sonore et que dans ce cas les emplacements fassent l’objet de débat, OK. Mais il y a vraiment des gens qui n’ont pas du tout pris conscience de l’urgence climatique. Comment est-ce possible ?

4. Mag Centre aurait pu se dispenser de la promotion de cet article anti éolien sommaire. De plus en le publiant de fait cela soutient la pétition. Je ne retrouve pas l’esprit de cette publication.
   Merci à Santesteban et Adepte pour leur argumentaire détaillé.

5. Et l’article précédent sur l’état de la ressource en eau corrobore ce propos ….
   C’est pas grave , les piscines privées de nos nouveaux bobos des campagnes seront bien remplies , dans un paysage garanti « immuable «  dans leurs fantasmes puérils .

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