Serge Grouard, Jeanne d’Arc et l’extrême droite (Suite)

Commentaires

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1. Est il encore autorisé de dire que l’on peut détester le mythe , l’ideologie , construit à partir du personnage brumeux de « Jeanne d’Arc »?
   Cette fête ridicule que se disputent sabre et goupillon , avec projection sur cathédrale d’une pseudo histoire de France à la sauce reac , cette image ringarde qui colle à la ville , me sortent par les yeux !
   Quitte à faire dans le passéisme , je regrette le bon vieux temps des contre fêtes dans lesquelles s’exprimaient le potentiel libertaire , rigolard et véritablement laïque -contrairement à « riposte laïque «  d’une ville qui n’est pas peuplée des seuls cul bénis d’extrême droite et de droite !

2. Vaste débat que celui des proximités connues, reconnues, assumées, avérées, soupçonnées, …, de certains élus avec ceux porteurs de valeurs qui n’en sont pas, dans les faits.
   Et si nous faisons un constat de rapprochement probable, on en fait quoi ?

   Notre pauvre Jeanne, figure historique qui a traversée le temps, comme les frontières, a été saisie et détournée, bien malgré elle, en emblème d’un certain nombre de personnes dont l’idéologie est aux antipodes de toute notion de bienveillance, solidarité, fraternité et humanité (liste non limitative, si l’on connaît bien, ceux auxquels nous pensons).

   C’est triste pour elle, pour son image et pour les français porteurs de toutes les valeurs énoncées, juste avant.

   Nous n’allons pas nous voiler la face (sans jeu de mots 😉 )
   La tendance, le gradient pourraient dire les scientifiques, ne se cachent plus et ne sont plus un suspens, ni une interrogation.

   C’est un peu comme le réchauffement climatique. Tout le monde en parle, mais pas grand monde ne s’applique les mesures pourtant indispensable, pour qu’il ne soit pas.

   Le réchauffement climatique ? On sait qu’il est bien présent et en court, mais dans les faits, pas grand monde n’accepte de renoncer à son confort. Nous ne faisons donc pas ce qu’il faut. Tant pis pour nous ? Non. Tant pis pour nos enfants ? Oh oui, sans aucun doute et ils vont “morfler grave”.

   L’extrême droite qui monte, qui monte, … ? Pareil. Nous constatons bien sa progression. Nous savons surtout ce qu’il porte en lui et signifie pour la cohésion sociale, avec les conséquences d’un vivre ensemble, qui ne parviendra jamais à se finaliser. Qu’est-ce la démocratie ? Nos petits-enfants (sous condition que dame terre soit en suffisamment bon état) ne la connaîtront que par le bouche à oreille, les livres d’histoire faisant silence sur ce que cela veut dire, exactement comme la Chine le fait déjà dans ses manuels d’histoire.

   Les nations européennes (et pas qu’elles), courrons tout droit, dans les bras de celle là même que nous avons pourtant terrassée, il y a presque maintenant 90 années.

   Observons ce qu’il se passe en Italie et même en Suède. C’est la trajectoire de plus en plus probable pour notre nation, comme pour la majorité des autres nations européennes.

   Pourquoi cette tendance ? C’est la volonté du plus grand nombre, en proie à des difficultés qui s’amoncèlent et qui n’entrevoient, comme seule solution, que de se recroqueviller sur nous même, en excluant tout ce qui est extérieur.

   Là où l’on pourrait (devrait ?) se fâcher, c’est si l’on se demandait pour quels motifs, le plus grand nombre d’entre tous est exposé à de plus en plus de difficultés ?
   Et donc, qui nous pousserait à la faute, d’une certaine façon ?

   Hors, nous savons qui nous pousse à la faute, ou plutôt, quel système mis en place nous pousse à la faute ?

   Question ultime et à qui profite justement le système mis en place, système qui nous met en difficulté, en nous poussant vers cet extrême qui n’attend que cela ?

   C’est difficile de se dire que nous pouvons quasiment mettre des noms.

   Nous savons, au final, ce qui se passe, pourquoi ça se passe, les conséquences probables de ce que cela implique et qui tire les ficelles.

   Pour autant, nous restons placides à tout cela.

   Le constat est rude et ce qu’il dit de nous, n’est pas très flatteur.

   Oui ou non, allons-nous faire ce qu’il faut, pour tenter de conserver cette esquisse de démocratie qui permet quand même que tout cela survienne, contre l’intérêt général et du plus grand nombre ?

3. Constat précis et exhaustif d’Adepte d’une communauté humaine en grande détresse.
   Peut-on ajouter que “la volonté du plus grand nombre ” est manipulé par ceux “qui tirent les ficelles” que nous pouvons et devons nommer: une poignée de capitalistes et leurs inféodés-employés des plus hauts postes (chefs d’états) jusqu’aux plus “humbles” (maires par exemple).

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