Près de 85% des adhérents macronistes de Renaissance-ex LREM de la région ont voté ce week-end pour renouveler leurs équipes dirigeantes. La bataille n’était incertaine que dans le Loiret et le Loir-et-Cher où le légitimisme a pleinement joué.
Par Jean-Jacques Talpin
Ce n’est plus la grande foule de l’après-présidentielle même si la mobilisation des Marcheurs est toujours d’actualité. Ils sont ainsi plusieurs centaines d’adhérents à avoir participé au vote ce week-end pour élire leurs assemblées départementales qui se doteront dans quelques jours d’un bureau avec président, secrétaire général et trésorier.
Nicolas Bertrand a été élu président du bureau loirétain Renaissance pour les trois prochaines années.
Photo Magcentre
Sans surprise le référent sortant du Loiret Nicolas Bertrand a été réélu dimanche avec 54,46% des bulletins face à Mathieu Legrand (45,54%). « C’est une belle satisfaction, se réjouit celui qui deviendra président des Marcheurs du Loiret jeudi, car il y avait une réelle compétition entre deux équipes mais qui vont naturellement travailler ensemble ». L’assemblée du Loiret sera ainsi composée de 14 membres de l’équipe Bertrand et 6 de Mathieu Legrand. Nicolas Bertrand devra recoller les morceaux de deux projets défendus chacun par des députés sortants : Caroline Janvier et Anthony Brosse pour la majorité, Stéphanie Rist pour la nouvelle minorité.
Le Loir-et-Cher a également connu un duel opposant le nouveau député
Christophe Marion à Jean-Baptiste Baudat. C’est finalement la liste de Christophe Marion qui s’est imposée avec 55,28% des suffrages des 147 votants.
Tout comme Emmanuel Macron, Christophe Marion est passé par le parti Socialiste. Photo Site C.Marion
Mobilisation, générale
A l’exception du Cher (où les élections ne seront organisées que le 12 février), les électeurs ont « plébiscité » les listes uniques menées par le député Guillaume Kasbarian en Eure-et-Loir, par Abdoul Abdallah, actuel référent départemental en Indre-et-Loire et par Robinson Barbier dans l’Indre.
Par-delà le renouvellement ou la confirmation des équipes, ce scrutin devait d’abord valider la transformation de Renaissance-LREM en vrai parti avec davantage de pouvoirs confiés aux départements. Les assemblées départementales auront ainsi désormais la main sur le choix des candidats aux différents scrutins (et notamment les sénatoriales en septembre prochain dans le Loiret et l’Indre-et-Loire). « Ce scrutin a surtout confirmé que nos militants restent mobilisés, se félicite le coordinateur régional Pierre Commandeur, ils seront sur le pont pour défendre les projets du gouvernement notamment la réforme des retraites ».
Ce sera d’ailleurs l’objet d’une rencontre le 11 février à Paris de tous les présidents départementaux avec Stéphane Séjourné, secrétaire général de Renaissance et Olivier Dussopt, secrétaire général délégué aux fédérations et surtout cheville ouvrière de la réforme des retraites.
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