Le recteur de la cathédrale d’Orléans démissionne par amour pour une femme

Commentaires

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1. Concernant le communiqué de Mgr BLAQUART, je ne suis pas d’accord Sophie. J’en ai parlé avec lui, il m’a dit qu’au moins c’était clair et honnête. Je n’ai pas senti un manque d’empathie personnellement. J’ai reposé la question du célibat des Prêtres, mais c’est encore un sujet tabou, notamment parce que cela serait difficile à gérer s’il devait par exemple y avoir divorce (ce qui a été le cas avec certains Diacres mariés apparemment [j’ignore qui personnellement]). Pourtant, chez les Protestants on peut divorcer et rester Pasteur ! J’ai un cas concret personnellement dans un autre département.

   Je suis moi aussi sous le choc car je ne m’y attendais absolument pas. Mais je comprends parfaitement la décision de Christophe, que je trouve très courageuse, sincère, et surtout honnête. Et en plus, j’ai trouvé sa lettre extrêmement touchante ! Elle m’a ému.

   Affaire à suivre pour savoir qui le remplacera. Nous savons que nos horaires de messes sur le Cœur de ville ne changeront pas pour autant durant la période d’intérim en attendant de lui trouver un remplaçant. Et l’Évêque nous a dit qu’il sera là dimanche prochain à Saint-Paterne comme avant-hier dimanche.

   Bien à vous,

2. Bravo à ce prêtre . L’église par ses croyances limitantes perd un prête de plus qui est une personne de grande valeur .

3. C’est étonnant ce pataques médiatique parce que le recteur de la cathédrale d’Orléans démissionne pour vivre avec une femme. A cinquante ans passés, il était temps ! Le recteur de la cathédrale de Clery, à 15 kilomètres de là, est accusé par la justice d’avoir préféré les petits garçons de la troupe de scouts, on en a moins parlé en définitive… Mais il est vrai que la calotte a eu tendance pendant de nombreuses années à couvrir le viol du silence hiérarchique tout en réprimant avec fermeté le lien amoureux librement consenti. Longue vie et tous mes voeux de bonheur aux amoureux qui recouvrent la liberté !

4. En quoi la religion a-r-elle à faire dans cette histoire? Ne s’agit-il pas là d’un phénomène purement humain que l’on appelle “le démon de midi”.

5. En ces temps où l’Église et avec elle tous ceux qui gardent la foi et les repères dans la fidélité aux engagements du baptême sont questionnés cette nouvelle est plutôt triste. Evidemment si on la met en corrélation avec les abus il est impossible de se positionner sereinement. Mais comparaison n’est pas raison. Qu’un prêtre décide de quitter le ministère parce qu’il ne peut plus assumer le célibat est une chose. Prétendre que la discipline de l’Église du célibat est la cause des scandales, le rapport Sauvé lui-même a conclu que cette explication n’était pas la bonne. In fine, personne n’a autorité pour jeter la pierre. Ce prêtre a une conscience et il devra dès maintenant et pour toujours l’assumer et en rendre compte un jour. En dépit de ce que disent bien des commentaires il n’est pas mis en accusation ni cloué au pilori. La fidélité à un engagement pris est toujours en jeu que l’on soit prêtre ou pas. Toute la question et là et pas dans des interprétations souvent tendancieuses.

6. Tout le monde recherche le bonheur, c’est l’essentiel de la vie. La grande majorité n’ose pas prendre les bonne décisions qui les y mèneraient et préfère continuer de subir plutôt que de changer les choses.
   Voilà un homme – de surcroît prêcheur d’amour et de paix – qui nous donne un bel exemple de courage et d’intégrité. On ne peut que l’en féliciter.
   Je lui souhaite de tout coeur, à lui et bien sûr à sa compagne, d’être pleinement heureux dans leur nouvelle vie.

7. La décision du père Christophe est honorable.
   Père ou pas, il n’en reste pas moins humain. Et par cette décision, il nous rappelle à tous, autant que nous sommes, qu’avant toute fonction ou obligation que nous prenons, nous ne sommes que des hommes, avec notre cortège de forces mais aussi de faiblesses.
   Sans parler de famille, le facteur “solitude” est probablement l’un des éléments le plus complexe à intégrer dans cette fonction, avec ce qu’elle implique, dans les règles actuelles du statut de prêtre, au sein de l’église Catholique.
   Il n’est point besoin d’être prêtre pour le comprendre. Toutes les personne vivant seule, en sait quelque chose.

   Sa décision mérite d’être respectée et devrait même être érigée en exemple, dans une telle situation, s’agissant de la conduite d’un prêtre plongé probablement dans un difficile dilemme, tiraillé entre sa foi, ses voeux, ses obligations cléricales et l’être humain, avec ses aspirations profondes, son besoin de vivre cette humanité que chacun porte en soi.

   Etre transparent, être fidèle à ce que l’on est et ne surtout pas jouer à ne pas montrer ce que l’on est réellement, c’est la posture attendue du grand public et des fidèles.
   L’église a trop souffert dans son image et une certaine forme de détachement observée de beaucoup trop en est hélas, l’une des tristes conséquences.

   Dans ces circonstances, comment ne pas rappeler le père Claude qui était dédié sur ce périmètre de la Cathédrale, sans d’autres paroisses à gérer. Il officiait en ces lieux, sur cette fonction. Il nous manque autant, pour ne pas dire cruellement.

   Il animait cette paroisse et ce lieu, avec une joie de vivre, une humanité éclairée, associées à des échanges riches, un investissement hors pair, dans cette bonté de l’autre et cette bienveillance communicative aux fidèles et à tous.

   Si Dieu nous entendait ( ou surtout notre évêque ?), peut-être que … 🙂

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