La violence faite aux femmes existe malheureusement dans tous les secteurs. Le monde de la santé n’est pas épargné.
La sénatrice Raymonde Poncet-Monge avec ses collègues écologistes de la Haute assemblée vient de déposer une proposition de loi « visant à renforcer un suivi gynécologique et obstétrical bientraitant ».
Cette proposition de loi fait suite à de nombreux témoignages sur les réseaux sociaux de femmes victimes de comportements médicaux maltraitants, indignes voire violents. Le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) avait déjà pointé dans son rapport de juin 2018 ces inacceptables agressions subies par certaines femmes durant leur suivi gynécologique ou obstétrical.
Dans le texte proposé par le groupe écologiste du Sénat, il est prévu la création de deux nouveaux délits dans le Code pénal. Un délit de violence gynécologique et obstétricale et celui d’outrage sexiste gynécologique et obstétrical. Par ailleurs le Conseil de l’Ordre des médecins aurait l’obligation de transmettre directement à la chambre disciplinaire de première instance les plaintes de patientes sans procéder à une convocation de conciliation comme actuellement prévu.