La loi sur le financement de la Sécurité sociale pour 2023 a été définitivement adoptée par l’Assemblée nationale à coup de 49-3.
Malgré les grèves et les protestations des médecins et des internes, une 4ème année d’internat en médecine générale a été actée. Cette année supplémentaire devra être réalisée en priorité dans les zones sous-denses sous le contrôle de maîtres de stage universitaires.
Le gouvernement vient de recevoir un appui de taille vis à vis de cette décision contestée par les étudiants en médecine.
Dans les suites de ses travaux dédiés aux déserts médicaux, l’Académie nationale de médecine recommande, dans un récent communiqué, d’envoyer les tous jeunes docteurs exercer un an dans les zones sous-denses. Ce « service médical citoyen » serait organisé par les ARS et les élus, avec l’aide des facultés de médecine et des représentants des médecins, « dans le cadre d’un salariat, calqué sur la grille indiciaire des praticiens hospitaliers ».
Les académiciens proposent que les collectivités locales prennent en charge une partie de la logistique nécessaire (logement, crèche, école, éventuellement aide à l’emploi du conjoint…). Le plan d’aide présenté récemment par le Conseil départemental du Loiret trouvera dans cette proposition des académiciens sans doute le moyen d’être particulièrement efficace.