La ville de Tours va être confrontée ces quatre prochaines années au fameux « mur de la dette », annoncé depuis de nombreuses années et hérité d’emprunts dits « in fine » contractés à la fin du XXe siècle. Et cela n’est pas sans impact sur les choix politiques et les projets pour la ville…
Le « mur de la dette » c’est quoi ?
La première fois que l’on a entendu parler du « mur de la dette » de Tours, c’était en 2015. A l’époque, le maire Serge Babary, élu en 2014, avait commandé un audit sur les finances de la ville. Le cabinet externe retenu pour cet audit avait alors révélé de nombreuses problématiques financières importantes liées aux endettements de la ville : emprunts toxiques (à taux variables ayant monté jusqu’à 47%) et emprunts in fine à rembourser à partir de 2023, avec des sommes augmentant progressivement pour atteindre plus de 25 millions d’euros par an.[…]
Mathieu Giua