Les deux mille élus et militants socialistes présents à Blois ont retrouvé moral et fierté d’appartenance à un parti qui entend repartir au combat pour de nouvelles conquêtes sociales. A l’image d’Isabelle Rocca une élue parisienne.
Par Jean-Luc Vezon
Isabelle Rocca, au campus du PS, à Blois – Photo Jean-Luc Vezon
« A Blois, où nous avons été formidablement accueilli par Karine Gloanec-Maurin, présidente du campus et Marc Gricourt, maire de la ville, on s’est tous retrouvé et remis en ordre de marche pour contester la politique néolibérale du gouvernement et de ses alliés de droite. Avec la NUPES, nous allons franchir une étape et proposer une nouvelle offre de gauche » résume Isabelle Rocca, secrétaire nationale du PS en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche, présente ce samedi 27 août 2022 au campus du PS.
Cette militante engagée à gauche depuis 2007 est heureuse du virage pris par le PS à la suite de l’accord de mai dernier avec LFI, EELV et le PC négocié durant « 13 jours et 1 nuits » par l’équipe de Pierre Jouvet. « Cet accord, nous a ré ancré à gauche et a clarifié la situation. On a perdu ceux qui nous ont tiré vers la droite depuis 20017 » assure cette sociologue de profession. Un ange passe avec le scalp de François Hollande …
Isabelle Rocca évacue d’un geste les propos polémiques anti européens, contre l’OTAN ou la police de Jean-Luc Mélenchon : « on ne renoncera pas à nos valeurs notamment européennes mais nous devons porter des propositions plus radicales de transformation sociales pour plus de justice et pour accélérer la transition énergétique. Le PS a les deux pieds à gauche ».
Rassurée, elle attend avec impatience le futur congrès de fin d’année : » Olivier Faure a su redonner du sens à notre combat politique, s’entourer de jeunes de talents à qui il a donné des responsabilités. Il est légitime pour continuer et mettre en œuvre un programme de solutions nouvelles et innovantes » conclut l’élue en faisant référence à la période 1995-97 où le PS a préparé par sa réflexion et sa présence sur le terrain auprès des associations et des syndicats l’arrivée au pouvoir de Lionel Jospin et Martine Aubry.