Réalisés le 5 juin 2022, 30 tableaux grand format habillent jusqu’en octobre les rues de Pussigny, en Indre et Loire. L’édition 2022 des Pussifolies a encore fait honneur aux amateurs d’art et aux adeptes du grand pinceau millénaire.
Par Jean-Luc Bouland
Chaque année, depuis 14 ans, les Pussifolies, à Pussigny (37) se présentent comme une fête conviviale, dans les ruelles de ce petit village de Touraine (Indre-et-Loire), à la limite des départements de l’Indre et de la Vienne. Chaque année, 30 artistes sont invités à y réaliser des tableaux grand format (3m x 4m) en une seule journée de 8h (9h à 17h), mais pas seulement. Outre ce concours, le public rencontre au coin des rues de nombreux exposants, artisans d’art et même des spectacles… Pour candidater, les artistes ont dû fournir 5 photos légendées et un lien vers leur book. A 18h, c’est la remise des prix, le public ayant été appelé à voter pour sa toile préférée tout au long de l’après-midi. La journée se clôture généralement avec un concert autour de la buvette.
En ce mois de juin 2022, c’est un artiste de Joué-lès-Tours, Ludovic Le Moal (Lloma) qui a obtenu le 1er prix, pour « Paysage de Bonifacio »., devançant Patrick Baffou, de Tours, et Mike Rouault, de Paris. Lloma et Patrick Baffou sont des habitués du salon artistique de Sainte-Maure de Touraine.
Les 30 toiles géantes restent exposées dans les rues de Pussigny jusqu’au 31 octobre, certaines seront ensuite récupérées par leurs auteurs ou entreront dans le catalogue des œuvres que les Pussifolies mettent, sur demande, à disposition de différents sites (châteaux, hôpitaux, communes, évènements…). Ainsi, dix œuvres géantes ont été exposées dans le service cancérologie du CHRU Bretonneau (Tours, 37), et trois autres ont été installées à Vontes.
“Les toiles réalisées aux Pussifolies n’ont pas fini de voyager ! L’association Les Pussifolies étudie toutes propositions afin de les partager avec le plus grand nombre“, expliquent ses responsables. Et, en vous promenant dans le village, en appréciant toutes les réalisations exposées, vous pourrez tout autant contribuer financièrement au festival qu’apprendre l’origine même de ces Pussifolies. Légende ou réalité ? Il semblerait que ce soit la (re)découverte d’un grand pinceau datant de l’ère gallo-romaine qui aurait tout déclenché. Nous n’en dévoilerons pas plus. Il faut aller sur place pour plus de précisions.
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