Le kiosque à pâtisseries de Fleur de Loire, le nouvel établissement blésois du Chef étoilé Christophe Hay est désormais ouvert au public qui pourra se régaler de savoureux gâteaux dans un environnement majestueux.
Par Jean-Luc Vezon
Opéra, Paris-Brest, tarte au citron meringuée, Mille feuille, flan, baba, fraisier, Kouign Aman et autres saucisson au chocolat et cake marbré. Pour cinq euros, il est donc désormais possible de savourer de merveilleuses pâtisseries (1) ou d’acheter des gâteaux préparés par le maître pâtissier Maxime Magniez.
Passé par chez Lignac, le jeune homme arrive d’Asie où il a passé quatre ans à Séoul (chez Yannick Alléno, chef 3*) et à Shangaï (Park Hyatt). Séduit par le projet de Christophe Hay, ce grand espoir de la pâtisserie hexagonale a choisi de mettre son talent au service de ce projet hors norme.
« L’objectif est de faire découvrir des pâtisseries cuisinées, toucher les émotions grâce aux associations de saveurs. Nous voulons trouver la note qui fait la différence avec des herbes comme l’agastache ou l’oxalis » expliquait le jeune chef en annonçant l’ouverture à venir d’un salon de thé au sein du kiosque situé en bord de Loire.
Un démarrage de bon augure
Ouverte le 27 juin dernier, l’aventure Fleur de Loire semble bien lancée. Interrogé, Christophe Hay se montrait satisfait : « Il n’est jamais simple d’ouvrir, il faut se caler, lancer la machine et trouver l’équilibre ; mais on est au-delà de ce qu’on voulait et les équipes (NDLR : 110 salariés) heureuses du travail ». Le référencement Relais & Châteaux est aussi une belle reconnaissance pour le Chef blésois qui a déclaré à Magcentre « ne pas avoir augmenté les tarifs » de son restaurant signature.
Présent à l’inauguration, François Bonneau se montrait de son côté très enthousiaste après la visite du site « véritable vitrine gastronomique de la région » dans un environnement exceptionnel. « Fleur de Loire s’inscrit pleinement dans notre projet de Nouvelles Renaissance(s), le festival régional de la créativité et de l’art de vivre » déclarait François Bonneau. Sensible à la qualité de la restauration de ce bâtiment du 17e, il en appréciait aussi les volumes et l’esprit zen. La salle de séminaire pourrait aussi constituer un lieu de réunion.
(1) Du mardi au dimanche de 10 h à 18 h 30.