Orléans Somptueuses carrosseries de Psyko à L’Art Ancien 

Né en 1959 à Montreuil (93), Stéphane Grenet alias “Psyko art mécanique“, artiste qui expose actuellement à la galerie L’Art Ancien d’Orléans, précieux espace d’art ouverte à toutes les expressions, fait ses premiers pas dans l’atelier du garage automobile orléanais de son grand-père. A cette époque, les Américains sont encore nombreux dans la ville, circulant à bord de leurs voitures. Cette ambiance n’est pas étrangère à son intérêt pour ces véhicules démesurés et rutilants qui sont son thème de prédilection. A la fin des années 70, après un bac arts plastiques, il entre dans la vie active comme pompiste de nuit. Il réalise alors des photos argentiques de ces ambiances nocturnes qui lui inspireront, des années plus tard, une série d’encres de Chine. 

Par P.V.

Le souci du détail maquillé de poésie

Après des études à l’Institut d’arts visuels d’Orleans pendant plusieurs années, il exerce la profession de graveur doreur à la feuille en marbrerie funéraire. Dès le début des années 80, il participe activement à l’organisation des premières rencontres de véhicules custom, au Parc des expositions d’Orléans. Fin des années 80, il intègre une équipe de vidéastes professionnels et travaille l’image, la lumière et le son. En 2006, désirant vivre de sa passion, il quitte son emploi salarié et se lance dans la création. Bien évidemment, son sujet est tout trouvé.  

Une ambiance roman noir et polar 

Dès 2007, très demandé, il participe à de nombreuses expositions collectives et personnelles. Il travaille l’huile, l’encre de Chine et l’aquarelle et réalise ses propres photos à partir desquelles il travaille ses compositions. Pour le travail sur toile à la peinture à l’huile, les véhicules sont représentés dans leur plus pure expression. L’artiste cherche juste à les rendre les plus sobres possible dans le traitement et leur environnement. Pour le travail en noir et blanc, à l’encre de Chine, c’est une ambiance roman noir, polar. Place à l’écriture d’une histoire, à un story board de film ancien. Ici, le décor, l’ambiance de l’image créée, permettent d’imaginer une action, avec un avant et un après, une sorte de séquence, presque comme une case de bande dessinée.