Samedi 14 mai, la 9e marche pour l’égalité contre l’homophobie et la transphobie a réuni près de 1500 personnes à Orléans. Près de deux heures de défilé festif en centre-ville, sous le soleil et le regard participatif de la population.
Reportage Jean-Luc Bouland
La manifestation était joyeuse, musicale, fédératrice, organisée par le GAGL45, et largement portée par la jeunesse, très sensibilisée au besoin de vivre sa sexualité, quelle quelle soit, sans être culpabilisée, voire réprouvée. Avec un accent particulier cette année, pour la reconnaissance des lesbiennes, cette 9e Marche pour l’égalité contre l’homophobie et la transphobie, aussi bien suivie que celle de l’an passé, a réuni dans les rues d’Orléans près de 1500 personnes dans un cortège parti de la place de Gaulle. Débuté par une minute de silence en hommage à la jeune collégienne de 15 ans transgenre qui s’est suicidée au Mans ce vendredi, précédé par la police et encadré par un service de sécurité aussi efficace que militant, le défilé rallia en deux heures tous les points obligés de la ville, entre pace de la cathédrale et hôtel de ville, place du Martroi et Médiathèque, via la rue Jeanne d’arc, la rue d’Escures, la rue de la République, la place d’Arc, les boulevards et la rue Bannier.
Aucun incident, surtout un public amusé, voire participatif, qui capturait l’évènement sur les smartphones, quant il ne saluait pas les participant.e.s. Dans la foule, beaucoup de jeunesse, pas nécessairement majeure, et quelques parents venus les soutenir, pancarte à la main, ou les représentants des syndicats et des partis politiques en fin de cortège. Et quant un vieux ronchon trouva mal à propos de dire que “c’était la fin du monde“, c’est avec des sourires, des rires joyeux et des pas de danse que d’aucun.e.s lui répondirent que c’était peut-être uniquement la fin du sien, mais surtout le début du leur. Ou, tout du moins, de celui espéré.