Jusqu’au 28 avril, l’exposition Vies sauvages en région Centre-Val de Loire s’affiche dans le hall de l’Hôtel du Département du Loiret. Une série de 25 photographies animalières réalisées par Guy Janvrot, qui invite à découvrir des espèces à préserver de notre région.
Par Jean-Luc Bouland
Impossible de les éviter, et c’est très bien. Dans le hall de l’hôtel du département du Loiret, 25 photographies signées Guy Janvrot interpellent les visiteurs. 25 photographies qui, jusqu’au 28 avril, nous montre la faune sauvage de notre région, qu’ils soient rongeurs, cervidés, volatiles ou rampants, et qui doivent être préservés, pour maintenir l’équilibre naturel. Chaque photographie est accompagnée d’une petite note explicative. On commence par le cerf, on rencontre une marte, un castor, un daim, une loutre, mais aussi des oiseaux. Et, pour les plus chanceux, ou les plus disponibles, on a pu assister aux visites guidées proposées par l’auteur, les 13 et 21 avril, en matinée comme en après-midi. Dommage qu’il n’y en ait pas d’autres avant la fin de l’exposition. Mais qu’importe, Guy Janvrot n’est pas un inconnu, et d’autres rendez-vous viendront prochainement.
Ce photographe orléanais engagé dans la défense de la nature a collaboré en 2021 avec le chocolatier Papion pour habiller 26 emballages de tablettes aux parfums différents. Sur place, il présente ses photographies, explique la vie des animaux avec savoir et force gestes, et nous invite a découvrir son livre, publié aux éditions du Jeu de l’oie, en lien avec l’expo, “Vies sauvages en région Centre-Val de Loire“.
Depuis plus de 40 ans, précise l’éditeur, “Guy Janvrot traduit son engagement dans la préservation de l’environnement en région en s’investissant dans les associations de protection de la nature”. Effectivement. Il fut 6 ans président de Loiret nature environnement, 25 ans président de France Nature Environnement Centre-Val de Loire, et à ce titre vice-président de la CRESS Centre-Val de Loire. En parallèle, sa passion pour la photo animalière l’a incité à réaliser cet ouvrage “qui a pour ambition d’informer le public sur la biodiversité locale et l’urgence de la protéger, tout en lui faisant partager la beauté de la faune de nos régions. Il nous délivre des conseils en photo animalière et nous indique des lieux où l’on peut photographier les animaux dans leur habitat naturel sans les déranger“.
En visitant son site personnel, on découvrira qu’il a beaucoup voyagé pour découvrir et photographier la nature et les animaux, entre Europe et Amérique du sud, Inde et Afrique. “Cette passion pour la photo de nature, notamment animalière, en lien étroit avec l’émotion qui se dégage de ces rencontres, est toujours le résultat d’instants magiques ou intenses. Que ce soit lors de billebaudes, d’affûts, de voyages organisés, de rencontres imprévues, c’est toujours ce morceau de mémoire qui s’attache à l’image capturée !“. S’il sait allier le geste à la parole pour expliquer la vie des animaux, n’imitant pas forcément le brame du cerf mais sachant figurer ses bois sur sa tête avec ses mains, il sait aussi partager sa passion en organisant des sorties nature qui comblent les photographes. Voilà qui peut faire une bonne prolongation à l’exposition, qui se termine le 28 avril.