Jusqu’au 16 avril, le club Orléans images expose de nombreux clichés à la Maison des associations d’Orléans. En mettant à l’honneur un spécialiste de la photo de rue, Gildas Lepetit-Castel.
Par Jean-Luc Bouland
Gildas Lepetit-Castel, au centre, entouré des membres du club Orléans image. Photo JLB.
Il suffit d’entrer dans le hall de la Maison des associations, à Orléans, rue Sainte-Catherine, pour se laisser happer par la magie des images. Depuis le 11 avril, et jusqu’au samedi 16, le club photo Orléans Images, membre de l‘Union régionale de la FPF, y expose les oeuvres de ses adhérents autour de celles de leur invité d’honneur, Gildas Lepetit-Castel. On y apprécie les clichés couleur et noir et blanc, tous de bonnes factures, tout autant que les vitrines présentant d’anciens appareils, ou les ouvrages réalisés par l’invité. Notamment, “Old Orléans“, “Les secrets de la photo argentique” ou “Les secrets de la photo de rue“. Tout un univers, et un programme, que l’invité aborde à loisirs, même s’il est plus à l’aise dans les entretiens individuels que face à un public, venu en nombre ce mardi 12 avril au soir pour le vernissage.
Le club Orléans images est membre de l’union des clubs Objectif Images, qui regroupe des clubs dépendant de l’ASPTT, ce qui justifie sa présence dans les locaux de la Source, depuis 50 ans ! Le covid a empêché la célébration de cet anniversaire en temps voulu mais les bénévoles du club, autour de Patrick, leur nouveau président, n’ont pas baissé les bras, et même réussi à faire venir l’invité d’honneur initialement prévu, qui a découvert depuis quelques années Orléans avec l’aide de sa compagne.
Une vitrine présentant les ouvrages de l’invité d’honneur. Photo JLB
Gildas Lepetit-Castel a de nombreuses cordes à son arc : photographe, enseignant, formateur, auteur et éditeur, quand il ne publie pas chez Eyrolles. Il dit s’intéresser aux “résonnances entre cinéma, musique, peinture, cuisine, littérature“, et n’oublie pas de rappeler son passé de prestidigitation, en rappelant que “l’anagramme d’image est magie“. Voilà qui aurait convenu à Cartier-Bresson, Robert Doisneau ou Willy Ronis, ses inspirateurs pour la photographie de rue, en noir et blanc, notamment. Une signature humaniste qui est loin de dénoter avec les clichés produits par les membres du club, aussi à l’aise dans la maitrise des techniques essentielles que dans la pertinence des regards immortalisant les instants et les émotions.
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