Au terme de deux journées musicales proprement passionnantes et renversantes de talents, le jury du Concours International de piano d’Orléans, présidé par Philippe Manoury, a désigné ce mardi soir, à la salle de l’Institut, parmi dix-sept candidats en lice, les sept jeunes pianistes audacieux qui seront de nouveau en compétition dans d’autres programmes, lors de la demi-finale, en appelant à leur virtuosité et à leur sensibilité. Cette dernière se déroulera, toujours en public, à l’Institut, ce jeudi 7 avril à l’Institut, de neuf heures à dix-huit heures. Dans l’ordre d’apparition à cette nouvelle étape, les candidats en lice sont les suivants : Hristeya Markova (Bulgarie), Chi Ho Han (Corée du Sud), Chisato Tanigucghi (Japon), Alexa Stier (Hongrie), Haniel Anugerah (Indonésie), Lorenzo Soulès (France), Yaoyue Huang (USA, Chine).
Par Jean-Dominique Burtin.
Le jury présidé par Philippe Manoury. Photo Didier Depoorter
“Vous êtes l’âme de ce concours”
Place à l’émotion. “Vous êtes l’âme de ce concours, sans vous, rien ne saurait exister, merci pour vos voyages sonores avec un fois encore tout mon respect et nos remerciements”. Tels sont les mots d’Isabella Vasilotta, directrice artistique, à l’adresse de tous les candidats à la veille, ce mardi, de la proclamation des résultats de la première épreuve.
Philippe Manoury, cet alertant compositeur, président du jury, homme à la renommée proprement internationale prend, lui aussi, comme d’ordinaire, avec une chaleureuse humanité et attention la parole : “Merci pour ce concours magnifiquement organisé et merci à ce jury avec lequel l’échange a fait merveille. A dire vrai, nous avons été estomaqués par la qualité de tous les pianistes qui ont pris de tels risques et nous tenons à féliciter chacun pour leur engament et leur qualité musicale”.
Philippe Manoury à l’écoute des candidats. Photo Didier Depoorter
Suite à la proclamation des résultats, Philippe Manoury, humble, rayonnant et sérieux, résolument attentionné compositeur, n’a de cesse, comme il est d’usage au concours, d’aller à la rencontre de tous les interprètes qui viennent solliciter son écoute et son regard.
A n’en pas douter, cet artiste force résolument le respect pour sa passion et sa simplicité directe.
A noter : lors de cette première épreuve a été décerné le prix de composition Chevillon-Bonnaud. L’un des emblèmes du festival en prise sur la création contemporaine, prix encore tenu secret et qui sera remis le 11 avril, au terme de la soirée de clôture avec la participation de l’Ensemble Intercomtemporain, merveilleuse finale promise et attendue, au Théâtre d’0rléans.