Maurice Leroy: “profondément triste de cet acte de guerre contre l’Ukraine”

On s’interrogeait dans le Loir et Cher sur la position à propos de la crise ukrainienne de Maurice Leroy, ancien ministre de la ville, ancien député et encore récemment président du département, embauché à Moscou sur le projet de “Grand Moscou”. Sollicité par la presse, il répond par un communiqué qui ne présage pas de son avenir à Moscou.

Nicolas Sarkozy a remis la Légion d’honneur à son ancien ministre de la Ville Maurice Leroy. Crédit photo Jean-Luc Vezon.

« Travaillant depuis janvier 2019 au sein de l’entreprise MOSINZPROEKT qui construit les nouvelles stations de Métro et les grandes infrastructures du Grand Moscou , je suis profondément triste de cet acte de guerre contre l’Ukraine .
Je condamne cet usage de la force contre l’Ukraine .
Cette confrontation dangereuse pour la Paix en Europe aurait pu être évitée, si les Accords de Minsk , sous l’égide de la France et de l’Allemagne avaient été appliqués par l’Ukraine et la Russie !
Je soutiens les efforts de la France pour tenter d’apporter une solution diplomatique équilibrée.
Nous vivons sur le même continent , ce qui doit nous conduire à retrouver les voies diplomatiques d’un nouvel Accord pour éviter une généralisation de ce conflit en Europe.»
Maurice Leroy

Déjà Marc Gricourt (PS), maire de Blois, dénonçait sur son compte Facebook “celui qui travaille pour le dictateur russe […] Car c’est au final de sa part une caution à tout cela.”

Reste à savoir quel sera l’avenir économique du projet de “Grand Moscou” pour lequel Maurice Leroy est parti vivre en Russie depuis 2019…

Commentaires

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  1. Monsieur Leroy,

    Quand l’on a été ministre de la ville, ancien député de la Nation, ancien président du conseil général et que l’on vient d’être décoré de la légion d’honneur et si tant est que cela puisse avoir encore une signification, la première des décences n’est pas seulement de condamner l’invasion de la Russie en Ukraine, mais de démissionner sur le champ de vos responsabilités au sein de l’entreprise russe Mosinzproekt. C’est une question d’honneur.

    Dans le cas contraire, votre mutisme salira à jamais vos engagements pour la France et le Loir-et-Cher : vous porteriez sur vos mains le sang de milliers de victimes civiles innocentes.

    A bon entendeur.

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