Nicolas Bertrand de La République en Marche : « Une élection n’est jamais gagnée ! »

Vous êtes un petit nouveau dans le paysage politique départemental. Présentez-vous !

Nicolas Bertrand : Je ne suis pas vraiment nouveau car conseiller municipal de Ligny-le-Ribault depuis plusieurs années et membre de LREM depuis ses débuts, j’ai même été suppléant de Jihan Chelly, la précédente référente, à la législative de 2017 où nous n’avons été battus que de 59 voix. C’est un duo que j’aimerais voir se reconstituer pour les législatives de juin. J’ai 60 ans, chef de cuisine en Ehpad à Olivet. Comme ouvrier, senior et rural je suis donc loin de l’image de jeunes bobos, urbains et entrepreneurs que l’on colle souvent à LREM.

Entre crise sanitaire et crise sociale comment se porte La République en Marche dans le Loiret ?

N.B. : Plutôt bien avec 3 700 adhérents dans le Loiret. C’est un niveau qui se maintient avec l’arrivée régulière de nouveaux adhérents. Dans la région, désormais coordonnée par Pierre Commandeur, nous devons approcher les 10 000 membres. Des gens émettent parfois des critiques mais ils reconnaissent que dans ces crises Macron a « bien tenu la baraque ».

Vous-mêmes vous ne critiquez pas Emmanuel Macron !
N.B. : C’est un social-démocrate qui est à l’opposé de l’image de président des riches que certains aiment lui coller. Les augmentations de prestations sociales, le Ségur de la santé, la PMA, le congé parental, la contraception gratuite ce ne sont pas des mesures de droite ou de riches !

Vous être sur la ligne de départ de la présidentielle ?

N.B. : On pense qu’elle débutera vers la mi-février. Une réunion sur l’Europe se tiendra d’ailleurs à Chécy le 17 février avec Valérie Hayer députée européenne et présidente de Renaissance France. L’Europe fait partie de notre ADN et nous sommes les seuls à la défendre. Nous aurons d’ailleurs un week-end de mobilisation européenne les 22 et 23 janvier. Notre organisation est bien rodée pour la campagne avec une belle équipe de terrain.

Qui va piloter cette campagne ?

N.B. : Il existe une équipe de campagne d’Ensemble Citoyens qui va animer la campagne et qui rassemble les différentes composantes de la « maison commune » (LREM, Modem, Agir, Horizons, En Commun, Territoires de progrès). Une grande réunion nationale sur « la ruralité conquérante » est prévue le 5 février dans le Malesherbois.

Et les législatives ?

N.B. : La campagne présidentielle prime, c’est la mère des batailles. Les investitures pour les législatives n’interviendront qu’après le 24 avril. Mais on y réfléchit. Il est logique (mais non encore acté) que nos deux sortantes (Stéphanie Rist et Caroline Janvier) soient réinvesties. De même avec Richard Ramos pour le Modem. Pour les deux autres circonscriptions (Montargois et Pithiverais) l’une pourrait revenir à Horizons (le mouvement d’Édouard Philippe) et l’autre à La République en Marche.

Confiant dans le résultat ?

N.B. : Une élection n’est jamais gagnée. Mais nous la mèneront à fond et avec conviction autour d’une idée forte : 5 ans de promesses tenues, et 5 ans de travail supplémentaires pour aller plus loin !

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